
Prendre le bateau pour me rendre au petit archipel de Prens Adalar, aux portes d’Istanbul, est un de mes petits plaisirs à chaque fois que je viens ici. J’adore l’ambiance qui se dégage de ces ruelles bordées de vieilles maisons en bois au charme suranné et de ces sentiers de promenade avec une vue à couper le souffle sur la mer de Marmara. On est bien loin ici du trafic, du bruit et de la pollution : ici pas de voiture, on ne circule qu’à pied ou en voiturette. Troquer la visite de quartiers et de musées par une sortie en bateau, remplacer la foule et le bruit par la nature et le calme. Tout simplement casser la routine d’une exploration stambouliote par une journée hors du temps sur des petites îles adorables. C’est ça, les îles des Princes.
Mais d’ailleurs, pourquoi l’archipel porte-t-il le nom d’îles des princes ? À l’époque byzantine, on construisait sur ces îles des monastères où on y exilait les membres de familles impériales ou princières tombés en disgrâce. Leurs parents qui venaient leur rendre visite finirent par se faire construire des villas et des jardins. Plus tard, les Ottomans ont maintenu ces pratiques en y exilant les membres de l’administration déchus de leurs fonctions. Au XIXe siècle, les riches familles y construisent leur maison de campagne quand le XXe siècle voit les îles abriter Juifs fuyant les persécutions, aristocrates russes souhaitant échapper à la Russie soviétique. Ce qui favorisa l’émergence d’un multiculturalisme qui est toujours d’actualité.

Visiter les îles des Princes : quelle île choisir ?
Prens Adalar est un archipel de 9 îles. À ce jour, seulement 4 sont accessibles directement en bateau depuis Istanbul : Kinaliada, Burgazadasi, Heybeliada et Büyükada. Les autres sont nettement plus petites, moins habitées et moins intéressantes que les autres. On va donc se concentrer sur les 4 îles facilement accessibles.
Kinaliada : c’est la première île où le bateau marquera l’arrêt. Personnellement, je n’y suis jamais descendu donc je n’ai pas trop d’avis à donner. Mais les retours que j’ai pu avoir évoquent le fait qu’elle vaut nettement moins le coup que les autres. Plus petite donc moins intéressante en ce qui concerne les balades et moins de maisons pittoresques.
Burgazadasi : deuxième arrêt. Elle n’a certes pas le charme des deux îles suivantes, elle reste tout de même agréable à découvrir pour son ambiance plus calme et pour les panoramas qu’elle offre sur les autres îles. Moins fréquentée que les deux suivantes, tu y trouveras plus de quiétude.
Heybaliada : troisième arrêt du bateau, Heybeliada est une petite merveille. Les ruelles sont bordées de vieilles maisons en bois et la balade qui fait le tour de l’île est magnifique avec des points de vue remarquables. Clairement une île à ne pas manquer.
Büyükada : dernier arrêt et plus grande île de l’archipel (d’où son nom : Grande île), Büyükada vaut vraiment le détour. Ses anciennes maisons ottomanes sont peut-être les plus belles et la promenade du tour de l’île est tout aussi remarquable que sur Heybeliada. Nettement plus touristique que les autres, il y a aussi un large choix de restaurants pour passer une super journée.
Conclusion : je dirais que tout dépend du temps que tu souhaites consacrer à la découverte des îles. Quoiqu’il en soit, pour une première visite, je te dirais de te consacrer à Heybeliada et Büyükada. Si tu n’as qu’une journée, il est possible de les visiter les deux, un peu au pas de course si tu veux voir les vieilles maisons en bois et faire les petites randonnées panoramiques. Il faut toutefois bien se renseigner sur les horaires des bateaux.
Le voyage commence sur le bateau.
Installe-toi à l’arrière du bateau et, pendant presque deux heures, profite du ballet que t’offrent les mouettes. J’avoue, pour moi, le trajet en bateau fait partie intégrante de cette excursion sur les îles. J’aime regarder les mouettes suivre le bateau et guetter le moindre morceau de pain qui tomberait dans l’eau, j’aime voir Istanbul s’éloigner et observer au loin la skyline de la ville se fondre dans la brume matinale. J’aime aussi quand le bateau s’approche de chacune des îles et voir leur silhouette se dessiner. En fait, j’adore ce trajet en bateau.









Si tu pars avec les premiers bateaux du matin, il est probable que le brouillard enveloppe l’horizon. Alors tu verras le contour des buildings et des mosquées se dessiner et c’est toute la magie d’Istanbul qui encore une fois te charmera. Après Eminönü, le bateau marque un rapide arrêt à Kadıköy, sur la rive asiatique, puis fonce en direction des îles.
Je te propose de laisser Kınalıada et de descendre à Burgazadası. Viens, on accoste au débarcadère.
Burgazadasi.
Arrivé en fin d’après-midi, j’ai pu profiter tranquillement du calme de Burgazadası après le départs des visiteurs.

Le silence des ruelles le soir venu contraste tellement avec l’animation et l’agitation de la journée. Ça m’a un peu fait l’effet de la pluie après la canicule, un sentiment de paix et de calme envahit les rues, la pression redescend et on souffle un peu. Arpenter les allées du petit centre-ville offre un autre visage : les locaux qui investissent à leur tour les terrasses des salons de thé, les mamans turques qui font les dernières emplettes du jour dans les épiceries, les enfants qui jouent dans les rues…
Je fais quelques pas sur la corniche, l’endroit parfait pour profiter du coucher de soleil sur la mer de Marmara et sur la ville d’Istanbul, pas la ville historique malheureusement mais sur les quartiers plus modernes où fleurissent les immeubles de luxe et les grands buildings.

Avant de rejoindre mon hôtel, je pousse la balade sur la corniche jusqu’à sortir totalement du petit centre et me retrouver sur une jolie côte encore sauvage. C’est l’endroit que je choisis pour manger mon petit casse-croûte avec ce que j’ai glané dans une supérette du centre. C’est assez léger mais la vue est magique !

Heybeliada.
Accoster à Heybeliada, c’est arriver dans un endroit que tu sais d’emblée que tu vas aimer. L’impression de faire un bond dans le temps au détour de quelques ruelles dont les anciennes maisons en bois donnent un charme suranné et pittoresque. Mais avant de se lancer à l’assaut de cette île pleine de charme, prenons d’abord le temps d’apprécier un petit thé dans un des cafés face à la mer.
Ici, les ruelles en pentes sont bordées de vieilles maisons ottomanes en bois, les fleurs fleurissent sur les balcons et les chats investissent les rues. Pour bien profiter de l’île, prévois une journée sur place : après le petit thé en terrasse sur le port, tu peux louer un vélo pour arpenter l’île ou opter comme moi pour une découverte à pied.




Je me suis clairement imaginé passer ici une semaine complète, prendre le temps de vivre, profiter des sentiers et du calme, prendre le temps d’aller davantage à la rencontre des habitants et partager un thé avec eux, trouver un petit spot secret pour contempler le paysage et bouquiner au son des vagues et des mouettes. J’ai vraiment eu l’impression que Heybeliada serait pour moi l’endroit parfait pour une déconnection.
Après les charmes des vieilles maisons, emprunte les chemins qui font le tour de l’île.
Une magnifique balade t’y attend !



Aves ses chemins de terre fine à l’ombre des pins, Heybeliada prend des airs des Landes ou des paysages du sud de la France. Venir en semaine permet de pleinement profiter du sentier en toute quiétude. À pied ou à vélo, le plaisir de découvrir l’île en toute liberté, à son rythme, est bel et bien là. Tu n’as plus qu’à prévoir le pique-nique et trouver un endroit sympa, vue sur la mer, pour profiter d’une après-midi au calme.
Pour faire le tour de l’île à pied, à un rythme plutôt tranquille, compte environ 2h de marche. Tu alternes sentier en bord de mer, chemin sous les arbres, route goudronnée mais vu qu’il n’y a que des vélos et des calèches, c’est plutôt tranquille. Le chemin est facilement faisable et tout à fait adapté aux randonnées familiales.






Personnellement, que ce soit pour son centre-ville hyper charmant ou pour sa sublime balade panoramique autour de l’île, Heybeliada est clairement à ne pas manquer.
Büyükada.
Cette dernière île est la plus grande de tout l’archipel d’où son nom Grande île. Sa “ville” porte d’ailleurs le nom de Adalar qui signifie les îles. Comme si elle seule était la capitale de cet archipel inattendu aux portes d’Istanbul. Comme Heybeliada, Büyükada est riche de son patrimoine que l’on doit aux riches familles ottomanes : de belles maisons et villas en bois qui s’alignent le long de rues bordées d’arbres.


J’aime ce côté “suspendu dans le temps”, certaines maisons sont en excellent état mais d’autres semblent abandonnées, livrées au sort du temps qui passe. Il y a une véritable nostalgie qui se dégage de ces maisons et de ces rues calmes dont le silence paraît uniquement troublé par le passage des phaétons, les “calèches” typiques des îles.
À peine sorti du débarcadère, on arrive sur une petite place animée, point de convergence des locaux et des visiteurs en arrivant sur l’île ou prêts à la quitter. De cette petite place partent plusieurs rues agréables à découvrir pour pouvoir admirer les nombreuses villas et demeures de riches familles stambouliotes. Même si environ 7000 personnes vivent sur Büyükada, de nombreuses maisons sont des résidences d’été.






Quand on s’éloigne du centre-ville, on se retrouve rapidement au calme au milieu de la nature.
D’ailleurs deux balades sont à découvrir quand on visite Büyükada.
BALADE VERS L’ÉGLISE AYA YORGI
C’est un petit sentier qui serpente au centre de l’île et permet d’en rejoindre un des points culminants. Au sommet, une église grecque orthodoxe et une jolie vue sur les îles, les quartiers modernes d’Istanbul (Bostancı, Maltepe, Pendik…).
Compter environ 1h pour rejoindre l’église.

TOUR DE L’ÎLE DE BÜYÜKADA
C’est la balade que j’ai préférée. J’ai aimé le sentier qui traverse une jolie forêt de pins, les sublimes panoramas sur les falaises plongeant dans la mer, les vues sur la mer de Marmara et les îles alentours, les teintes bleues absolument dingues de l’eau qui donnent l’impression d’être partout sauf aux portes d’une métropole de 20 millions d’habitants. Cette balade fait écho au tour de l’île de Heybeliada tout en apportant quelques nuances et paysages différents. Les deux balades se complètent bien.
Compter environ 2h pour faire le tour.




Après cette jolie promenade magnifique, je réemprunte les petites ruelles pittoresques d’Adalar. J’y retrouve cette atmosphère si particulière qui rend cette île si spéciale. Avant de repartir, ne surtout pas manquer de s’asseoir en terrasse d’un petit café pour déguster un bon thé face à la mer, à observer le ballet des bateaux sur la mer de Marmara.

Les îles des princes : guide pratique.
Transports, adresses et infos diverses.
Info : autrefois autorisées, les calèches sont aujourd’hui interdites par la municipalité. Il n’est donc plus possible de se déplacer en calèche. Les photos ont été prises avant cette décision, ce qui explique que vous pouvez apercevoir les calèches sur quelques photos.
Mon dernier séjour datant de 2017, les infos mentionnées sur cet site sont probablement obsolètes (tarifs, hôtels…) d’autant que la Turquie subit une très forte inflation depuis plusieurs années. Si c’est le cas, n’hésitez pas à me faire un petit message

COMMENT VENIR SUR LES ÎLES ?
Pour se rendre aux îles, il est possible de prendre le bateau soit depuis la rive européenne soit depuis la rive asiatique. Depuis la côté européen, il faut se rendre à l’embarcadère situé à Kabataş ou Beşiktaş. Côté asiatique, rendez-vous à Kadıköy ou Bostancı.
Les bateaux circulent généralement entre 6h et 23h (à vérifier en fonction de la saison) et marquent un arrêt à Kadıköy pour un trajet qui dure environ 1h45 entre Kabataş et Büyükada.
Kabataş : ligne 19 – Beşiktaş : ligne 21 – Kadıköy : lignes 19 et 21
Bostancı : lignes 19 et 20. La ligne 22 ne se rend qu’à Adalar (Büyükada).
Plus d’informations et grille des horaires sur le site de la compagnie des ferries Şehir Hatları.




OÙ DORMIR À BURGAZADASI & BÜYÜKADA ?
Si tu prévois de passer une ou plusieurs nuits sur les îles des princes,
voici les deux hôtels que j’ai testés.
PYRGOS HOTEL (sur Burgazadasi)
Un petit hôtel charmant en bord de mer avec vue sur le littoral. Bercé par le son des flots et des quelques mouettes, l’endroit est confortable et calme. L’établissement dispose également d’un restaurant.
LALE KOSK (sur Büyükada)
J’ai adoré cette adresse tenue par des Allemands expatriés. Située sur les hauteurs de l’île, la petite maison en bois dispose d’une agréable terrasse et les chambres ont une jolie vue sur la mer. Petit-déjeuner typiquement turc et accueil super chaleureux.
Notre petit séjour sur les îles des Princes s’arrête ici.
Tu en penses quoi ? Tu connaissais ces îles ?
Dis-moi en commentaire quelle est ta préférée !
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C’est superbe ! Je ne connaissais pas du tout l’existence de ces îles ! Merci pour la découverte !
Merci Corinne, si tu retournes à Istanbul, ne les manques surtout pas 🙂
J’ai un coup de coeur pour tes photos animales, les chats et surtout les mouettes, leur envol tellement bien capturé ! bravo, c’est magnifique, ça fait complètement rêver ! J’adore ton article… j’aime les îles, la solitude et la liberté qu’elles symbolisent, j’aime quand tu racontes ta Turquie intime et différente, j’adore tes photos et tes récits palpitants d’enthousiasme ! merci !
Merci Alexandra, tes mots me touchent et me font vraiment plaisir !
J’avoue les photos de chats m’ont fait penser à toi et à ta compétition au Danemark 😉
Haha, visiblement on a tous les même références 😉 – les chats me faisaient aussi penser à l’article sur la tempête et la compétition de chat au Danemark.
Très bel, article, j’adore en apprendre toujours un peu plus sur le pays grâce à tes photos et tes conseils.
Merci Maël, c’est super gentil, ça me fait plaisir que tu puisses en découvrir un peu plus sur Istanbul et la Turquie sur le blog 🙂
Superbe article qui me sera tres utile pour mon sejour fin Juin.
Quel bel article, comme tous les autres de la série… Merci infiniment, ça m’aide à préparer ma visite à Istanbul, en compagnie de mes filles fin juin. Aussi bien le texte que les photos montrent le super travail d’un véritable amoureux de la ville mythique ! Merci pour ta générosité !
Merci Karima pour ces mots adorables, ça me touche beaucoup. Je suis ravi de pouvoir t’aider à organiser ton voyage 🙂
Bonjour, merveilleux reportage! je vais passer quelques jours début septembre sur Buyukada, je voulais savoir s’il était possible et facile d’aller sur les autres iles? est-ce qu’on reprend tout simplement le ferry ou bien y-a-t-il d’autres lignes de bateaux? Merci!
Merci c’est gentil
C’est la même ligne pour aller sur les autres îles. Il y a plusieurs bateaux par jour, regarder bien les horaires ils ne sont pas très fréquents
Salut, super cet article
Par contre je n’ai pas trouvé la carte avec le chemin à suivre que tu mentionne pour ta randonnée sur Heybeliada
Bonjour Ines, merci pour ta remarque. C’est bon, la carte s’affiche sur le site 🙂
Bonjour Alexis,
Tout d’abord superbe travail, tout y est magnifiquement raconté et c’est très plaisant à lire et à regarder.
Je prévois de passer une journée sur une des îles pour faire une surprise à mon copain. Nous connaissons déjà Istanbul (3ème fois pour nous), mais cette fois ci nous nous y rendons pour un mariage.
Nous avons donc une seule journée entièrement libre.
Je sais que c’est court pour la visite de ces îles, mais du coup nous aurons peut être l’occasion d’en visiter d’autres lors d’une prochaine visite qui sait ? 🙂
Du coup ma grande question est : laquelle conseille tu pour la journée, sachant que nous n’aurons pas d’autres solutions que de nous y rendre un dimanche.
Sinon, si tu as d’autres sorties ou activités qui sortent de l’ordinaire Stambouliote je suis preneuse 🙂
Encore une fois merci pour ton travail ! C’est extrêmement inspirant !
Bonjour Charlenn, merci beaucoup pour ce commentaire 🙂
Pour être honnête, si vous devez choisir une île c’est entre Buyukada et Heybeliada. Les deux sont belles et méritent un détour donc peu importe ^^ toutefois sachez que les Turcs adorent s’y rendre le weekend : prévoyez de partir tôt le matin pour avoir une place dans le bateau (semblable au métro parisien aux heures de pointe…) et faites attention au retour. Ne prenez pas le dernier bateau.
Pour finir, attendez vous à voir du monde sur les îles.
En espérant avoir pu t’orienter un peu 🙂
Bonjour Alexis,
D’abord merci beaucoup pour ton article qui m’aide énormément ! Je compte y aller demain ou après demain.
Pour aller aux îles il faut prendre le ferry à Eminonu mais je vois sur d’autres sites que c’est à Kabataç. Où dois-je aller ?
Merci 🙂
Myriam
Bonjour Myriam, merci pour ton message 🙂
En fait tu peux partir des deux, sachant qu’il y a moins de départs de Kabatas que de Eminonu, et que le ferry qui part de Kabatas passe aussi par Eminonu. Je te conseille de regarder dans la partie « infos pratiques » de l’article et de cliquer sur le lien pour voir les horaires 🙂
Bonjour Alexis
très impressionnant ce voyage si près d’Istanbul !
Pour ma part je dois séjourner à Istanbul en décembre crois-tu que cela sera
aussi agréable ?
À ton avis quel temps fait-il l’hiver ? As-tu déjà séjourné à Istanbul en hiver ?
Merci
Bonjour Sonia,
Merci pour ton message. Je ne connais Istanbul en hiver qu’à partir de mi-janvier. C’est assez aléatoire, tu peux avoir de belles journées ensoleillées comme de grosses journées froides et pluvieuses (voire y trouver de la neige). En décembre, ça devrait être ce type de météo. Pour les îles, ça sera agréable, c’est vraiment sympa de s’y promener mais la végétation sera peut-être moins luxuriante qu’au printemps et en été 🙂
J’ai oublié de te demander que penses-tu de Kınalıada tu n’en parles pas est parce qu’elle
ne présente pas d’intérêt ou bien ne l’as-tu pas visité ?
Encore merci
Je n’y suis pas allé. Je savais que les trois îles dont je parle avaient plus d’intérêt, j’ai donc consacré plus de temps à celles-ci. Tu y trouveras je pense une ambiance similaire aux autres îles mais je ne peux rien te dire de plus pour le moment 🙂