
Située à 270 kilomètres au sud d’Ankara, Konya est une ville fascinante. La légende fait d’elle la première ville fondée par Noé après le déluge, quand la tradition la hisse au rang de ville sainte, capitale des derviches tourneurs et berceau du soufisme. Riche de son histoire millénaire, elle est notamment connue pour ses nombreux monuments religieux : vieilles mosquées, écoles coraniques médiévales, anciens tombeaux… Mais la ville n’est pas seulement un musée à ciel ouvert qui ravira les amoureux de culture, de tradition et de spiritualité, elle s’avère également être une cité gourmande et épicurienne, chaleureuse et hospitalière.
Voilà bien longtemps que j’avais envie de visiter Konya. La danse hypnotisante des derviches tourneurs ne peut qu’annoncer une ville fascinante, probablement pleine de contradictions mais pleine de mysticisme, de spiritualité et de mystères. J’ai beaucoup aimé flâner dans les rues de la ville, dans son quartier marchand aux innombrables échoppes et partir à la découverte de ses monuments, ses parcs ombragés et ses petites adresses gourmandes.
Lire aussi : City guide – Bien préparer son voyage à Istanbul

Sommaire :
1/ Visiter le Musée Mevlana
2/ Les plus belles mosquées de Konya
2.1 Selimiye Camii
2.2 Kapu Camii
2.3 Aziziye Camii
2.4 Alaaddin Camii
3/ Flâner dans les allées du Bedesten
4/ Sahip Ata Museum
5/ Visiter les anciennes medressas de Konya
5.1 Sırçalı Medrese
5.2 Karatay Medresesi
5.3 İnce Minare Taş Eserler Müzesi
6/ Musée d’Archéologie
7/ Détente sur la colline Alaaddin
8/ Voir un spectacle de derviches tourneurs
9/ Konya gourmand
10/ Visiter Konya : mes conseils pratiques
10.1 À quelle période venir à Konya ?
10.2 Se déplacer à Konya
10.3 Est-ce que Konya est une ville sûre ?
10.4 Où dormir à Konya ?
Si tu as envie de découvrir une ville vraiment particulière, n’hésite pas à venir visiter Konya. Elle n’est peut-être pas la plus belle ville de Turquie mais son histoire, ses anciens monuments, son ambiance et son atmosphère la rendent vraiment unique. J’ai adoré venir à Konya et y retourner quelques années plus tard.
Musée Mevlana.
Pour aborder ce musée et son histoire, il faut d’abord parler d’autres choses et aborder notamment le soufisme et un certain Celaleddin-i Rumi, celui qu’on surnomme Mevlana. Celaleddin-i Rumi, plus connu sous le simple nom de Rumi, est un mystique et théologien persan installé à Konya qui a profondément influencé le soufisme. Quant au soufisme, on peut le définir comme la version mystique de l’islam. A la différence des autres courants de l’Islam, le soufisme prône l’expérience personnelle et individuelle plutôt que la pratique communautaire.
Leur approche individuelle se rapproche de leur équivalent chrétien avec les moines, vivant reclus et isolés. Les premiers soufis s’isolaient dans le désert tout comme l’avaient fait avant eux les premiers moines dans le désert égyptien. Ils prônent le jeûne, le silence et la méditation, le renoncement et le dépouillement. Il existe plusieurs confréries, dont l’ordre Mevlevi, fondé au 13ème siècle par Rumi et qui est la fameuse confrérie des derviches tourneurs (voir plus bas).

Le musée s’est installé dans un complexe funéraire où on trouve, bien entendu, la tombe du fameux Mevlana ainsi que certains de ses disciples. Parmi les objets exposés : des Corans de différentes périodes, des habitants de l’époque de Mevlana mais aussi tout un tas d’informations et d’explications sur le soufisme. Une bibliothèque assez fournie vient compléter ce bel ensemble.



Tombe de Rumi.
Je te conseille d’y aller soit à l’ouverture le matin (les portes ouvrent à 9h), soit avant la fermeture pour éviter la foule. En fonction de la période à laquelle tu t’y rends, tu peux y avoir, en plus de certains groupes de touristes, des groupes scolaires turcs qui viennent visiter le site.
CONSEIL LECTURE :
Si tu aimes lire et souhaites te plonger dans l’ambiance de Konya et du soufisme, je te recommande vraiment de lire le roman de l’autrice turque Elif Shafak Soufi, Mon Amour. En plus d’être une lecture magnifique, ce roman est une formidable entrée en matière à la ville de Konya. S’asseoir à la terrasse d’un café de Konya, apprécier les saveurs d’un thé ou d’un sahlep (boisson ottomane à base d’orchidée) et te plonger dans ce roman est juste parfait !!
Entrée gratuite.
Les plus belles mosquées de Konya.
On dit de Konya qu’elle est la ville la plus conservatrice de Turquie et qu’elle compte plus de mosquées que les autres villes. Certaines sont tout de même plus jolies que les autres et méritent une petite visite. Voici ma sélection des quatre plus jolies mosquées de Konya.
SELIMIYE CAMII.
Elle est une des mosquées les plus connues de Konya car elle se trouve au cœur de la ville, juste à côté du musée Mevlana. C’est une jolie mosquée ottomane commandée par le sultan Selim II à la fin du 16ème siècle. Son architecture et sa décoration intérieure restent assez fidèles aux mosquées ottomanes traditionnelles.




On note toutefois une prédominance des couleurs chaudes sur la coupole centrale. C’est une jolie mosquée à ne pas manquer quand on vient à Konya.
KAPU CAMII.
Au cœur du Bedesten, le dédale de rues marchandes de la ville, se tient la mosquée Kapu. C’est une agréable visite quand les rues sont bondées de monde et qu’on pénètre dans ce petit havre de paix, calme et reposant. J’ai particulièrement aimé les teintes bleues des coupoles.

AZIZIYE CAMII.
Cette jolie mosquée se trouve également dans le Bedesten. Elle est facilement reconnaissable à ses deux minarets surmontés d’élégants balcons. La mosquée originale date de 1676 mais elle fut pratiquement réduite à néant par un incendie en 1867. L’édifice actuel date de 1874.



Sans vraiment pouvoir l’expliquer, je crois que c’est la mosquée que j’ai préféré à Konya. Peut-être pour ses balcons suspendus aux minarets, ou peut-être son intérieur élégant et plutôt épuré.
ALAADDIN CAMII.
Cette dernière mosquée se trouve au sommet de la colline qui trône au cœur du centre de Konya, la colline Alaaddin (Alaaddin tepesi). Construite sur les fondations d’une ancienne église byzantine, la mosquée est terminée en 1235, sous l’ère seldjoukide. Elle est remarquable pour sa superbe coupole ornée de carreaux de faïence turquoise, une des couleurs emblématique de cette période.

Flâner dans les allées du Bedesten.
C’est l’un de mes endroits préférés de Konya. Le Bedesten, c’est le marché de la ville, on en trouve dans toutes les villes ottomanes. Si à Istanbul ou Kayseri, ils sont couverts (kapalı çarşı), ils sont souvent un ensemble de rues bordées de boutiques et d’échoppes en tout genre. À Konya, on dit qu’il y a une quarantaine de rues et plus de 2000 boutiques. Loin des circuits touristiques, il est aussi totalement local et authentique, une vraie plongée dans la vie des habitants de Konya.




Flâner dans les rues animées du Bedesten, c’est une vraie plongée dans l’âme de Konya et c’est aussi l’endroit idéal pour faire un peu de shopping et ramener des souvenirs de Turquie : tissus, vêtements, nourriture, objets artisanaux, bijoux…
Sahip Ata Museum.
Situé au sud du cœur historique de Konya, le musée Sahip Ata est un complexe datant du milieu du 13ème siècle et comprenant une mosquée, une école coranique et un hammam. Aujourd’hui, le site abrite un musée d’ethnographie où l’on trouve des objets provenant d’autres mosquées (notamment de superbes portes en bois sculptées), des Corans, des tapis, des épées… Parmi les différentes salles du musées, certaines sont magnifiquement décorées de carrés de céramique turquoise typique de l’art seldjoukide. Visiter le musée vient s’ajouter à la visite des belles medressas de Konya.
Accès gratuit.
Les plus belles medressas de Konya.
Konya fut pendant plus de trois siècles la capitale du Sultanat de Rum, un territoire occupant la quasi totalité de la péninsule anatolienne qui fait sécession de l’Empire Seldjoukide. Konya était donc la capitale rayonnante de cet grand état et abritait certaines des plus belles medressas. Les medressas ou medrese sont des écoles coraniques fondées dès le Moyen-Âge dans le monde musulman pour enseigner le Coran et les préceptes islamiques aux enfants. Aujourd’hui, beaucoup sont transformées en musées.
SIRÇALI MEDRESE.
Celle-ci est construite au milieu du 13ème siècle et abrite de jolis témoins de son florissant passé. De beaux vestiges des carreaux de céramiques ornant ses murs permettent d’imaginer la splendeur de ce bâtiment aux époques seldjoukide et ottomane.

Ces jolis carreaux de céramiques, probablement originaires de la ville turque de Iznik (l’ancienne Nicée), sont d’un bleu turquoise magnifique, très emblématique de la période seldjoukide (on le retrouve notamment dans l’incontournable tour du Musée Mevlana). Outre sa belle collection de céramiques, le musée abrite également quelques tombes de différentes périodes (romaine, byzantine, seldjoukide et ottomane).





Lors de ma dernière visite, l’entrée était gratuite.
L’occasion d’aller y faire un tour ?
KARATAY MEDRESESI.
Elle est probablement l’une des plus belles de la ville et une des mieux conservées. La medressa de Karatay date du milieu du 13ème siècle et se trouve à une centaine de mètres au nord de la place Alaaddin. Elle est tellement somptueuse avec son dôme central couvert de céramiques. Dans les salles annexes, de belles collections de carreaux de céramiques trouvés dans d’anciens palais dont certains sont aujourd’hui disparus.






Là encore, les vestiges offrent un bel aperçu de la splendeur que devait être ce bâtiment à l’époque ottomane. Personnellement, je suis totalement sous le charme de cette école qui constitue pour moi un incontournable de Konya, un des plus beaux exemples du patrimoine de la ville.




Entrée payante : 7 TL.
İNCE MİNARE TAS ESERLER MÜZESİ.
De l’extérieur, le bâtiment du 13ème siècle est iconique et magnifique. L’entrée est imposante et superbement décorée de gravures. À l’intérieur, le musée abrite une belle collection de pierres sculptées. Le musée est en effet spécialisé sur l’art de la taille de pierre, les objets exposés offrent un aperçu des techniques de sculpture manuscrite ou ornementale des siècles passés.



Entrée payante : 7 TL.
Musée d’Archéologie de Konya.
Konya aussi a son musée d’archéologie dont les collections présentent nombre d’objets, tombeaux, stèles ou bas-reliefs découverts au cours des fouilles réalisées dans la province. C’est l’occasion d’admirer certaines des plus belles trouvailles archéologiques : vestiges de la Préhistoire et surtout de l’antiquité gréco-romaine.




À l’intérieur du bâtiment, on trouve de superbes exemples de sarcophages et tombeaux de l’époque hellénistique et des objets datant de l’Age de Bronze. Quant aux jardins, ils donnent davantage l’impression de chiner dans une brocante. Les objets par centaines sont déposés çà et là, et on déambule au milieu de tout ça. J’ai vraiment aimé cet espace extérieur qui offre un nouveau cadre pour découvrir ces trésors. En soi le musée n’est pas bien grand et se visite rapidement mais j’ai trouvé qu’il était une jolie visite.
Accès gratuit.
Détente sur la colline Alaaddin.
En plein cœur du centre de Konya se trouve une petite colline boisée : la colline d’Alaaddin. Outre la mosquée du même nom, elle abrite ce qui est pour moi le plus beau parc municipal de la ville, un poumon de verdure au milieu de cette ville dynamique. Les allées ombragées bordées de bancs rivalisent avec les étendues de gazon qui accueillent volontiers les pique-niques en famille, les rencontres amoureuses ou encore les siestes des habitants.






Si Istanbul semble vibrer aux couleurs et formes de la tulipe, emblème national, Konya est plutôt reconnue pour ses roses. En période de floraison, elles inondent les jardins et les espaces verts de la ville. La colline de Alaaddin est bien entendu un endroit pour pouvoir admirer les massifs fleuris soigneusement mis en place et entretenus par les équipes municipales.
La colline de Alaaddin, c’est vraiment un des plus beaux endroits de Konya, et un des plus paisibles. J’ai adoré flâner dans ses allées et y trouver refuge pour me détendre dans ce cadre paisible.
Voir un spectacle de derviches tourneurs.
Comme je le disais en introduction, Konya est en quelque sorte la patrie des Soufis et des derviches tourneurs, ces hommes qui tournent sur eux-mêmes jusqu’à entrer dans une transe spirituelle, au son de la flûte et du tambour. On raconte que la flûte fait référence au souffle, donné par Dieu, source de vie. Quant au tambour, il est l’expression des battements du cœur.
Pour ce qui est de tourner, les derviches estimaient que l’univers suit un cycle perpétuel, un cycle qui tourne en rond (cycle de la vie, cycle des saisons…), mais ils rappelaient aussi que la Terre tourne sur elle même et tourne autour du soleil, la Lune tourne autour de la Terre… Tout est question de rotation. Voilà pourquoi les derviches tournent !

Mais alors, peut-on décemment venir à Konya et manquer une cérémonie de derviches tourneurs ? Franchement, c’est dommage car s’il y a bien un endroit où ça prend tout son sens, c’est ici. Toutefois, il faut distinguer deux types de cérémonies, nommées Sema : les « authentiques » (n’oublions pas qu’à la base, le Sema est un moment de prière, donc plutôt intimiste et non voué à se donner en spectacle) et une version pour touristes.
À Konya, on prend la chose au sérieux et la cérémonie n’est réalisée que les vendredi, samedi et dimanche. En dehors de ces jours, il faut se rendre hors de la ville, dans des sites touristiques (on trouve notamment des endroits où des cérémonies se tiennent tous les jours, comme en Cappadoce, par exemple). À Konya, il faut prendre la direction du Mevlana Cultural Center (à ne pas confondre avec le Mevlana Müzesi).
Le samedi, les représentations sont apparemment gratuites et se tiennent à 19h (arriver environ 1h avant). Je conseille toutefois de bien vérifier les informations sur les représentations et les tarifs avant de s’y rendre. Des informations sont d’ailleurs disponibles au Musée Mevlana, sinon ne pas hésiter à se renseigner auprès de la réception de l’hôtel.
Konya gourmand : que manger à Konya ?
À l’image du pays tout entier, Konya est une ville gourmande qui offre à ses visiteurs un large choix de plats turcs traditionnels. J’ai très bien mangé à Konya et je rêve encore de certains plats que j’ai eu l’occasion de manger, donc pas de panique, tu ne mourras pas de faim à Konya (ou en Turquie de manière générale) ! Voici mes recommandations !




Déjà, impossible de quitter Konya sans avoir goûté à son kebab traditionnel : le Fırın Kebabı. En fait, le mot kebab ou kebap en turc signifie viande et non un plat en particulier. Aujourd’hui, dans le reste du monde, quand on parle de kebab on parle du sandwich et de la viande sur sa broche tournante. Or, ceci est un type de kebab (le döner kebab qui signifie viande qui tourne). En Turquie, chaque ville a sa spécialité de « viande » : Adana, Gaziantep, Bursa… pour ne citer qu’elles. Et bien sûr, Konya ne déroge pas à la règle. Ici, on se régale avec le Fırın Kebabı que l’on peut trouver dans tous les restaurants.
On peut le manger avec le pain, simplement, ou sur un lit de riz pilav. T’ai-je déjà dit à quel point le riz turc est délicieux ? Alors le mélange des deux était une pure merveille.
Bien évidemment, outre ce plat typique, tu peux aussi déguster à Konya les plats emblématiques de la gastronomie turque : le soupe de lentilles, le kebab Iskender, des boulettes de viandes, du künefe ou encore du sütlaç, pour ne citer qu’eux.
NEZIH KONYA MUTFAGI
Aziziye Cd. No:24
Pour y déguster le Firin Kebabi avec du riz pilav et une bonne soupe de lentilles en entrée.
SIFA RESTAURANT
Mevlana Cd. No : 69/A
Le kebab Iskender y est excellent. Ils servent un peu tous les plats connus en Turquie. Ils proposent également le Firin Kebabi.
KONYA SUFI RESTAURANT
Türbe Önü Çarşısı, Müze Alanı Cd. NO:6
Joli cadre pour déguster une cuisine locale et traditionnelle.
PAŞA DAIRESI
Türbe Caddesi, Mevlana Çarşısı 63
Chocolatier à la décoration d’antan. On y trouve plein de petits délices pour savourer davantage l’esprit gourmand de Konya.
Venir à Konya : mes conseils pratiques.
Même si elle génère un regain d’intérêt pour les visiteurs depuis quelques années, Konya n’est pas très connue, en tout cas pour les touristes francophones. Si tu cherches une étape qui mêle joli patrimoine, spiritualité, gastronomie et culture, Konya est faite pour toi. Personnellement, j’ai adoré son ambiance et je n’hésiterais pas à y retourner une troisième fois si j’en ai l’occasion.
Si tu souhaites visiter cette ville passionnante, voici quelques conseils qui pourraient t’être utiles pour organiser ton séjour.






À QUELLE PÉRIODE VISITER KONYA ?
Il n’y a pas de saison totalement contre-indiquée pour visiter Konya, on peut y venir toute l’année. Côté météo, l’hiver peut se montrer froid avec des tombées de neige ou assez pluvieux. Je privilégierais entre la fin du printemps et le début de l’automne.
L’été peut toutefois s’avérer chaud. On est ici au cœur de l’Anatolie et les températures peuvent facilement monter. J’ai toujours aimé voyager un peu hors saison et j’apprécie particulièrement les mois de mai et juin ainsi que septembre et octobre pour visiter la Turquie.
SE DÉPLACER À KONYA.
Pour arpenter le centre historique de Konya et découvrir les sites emblématiques mentionnés dans cet article, il est possible de se déplacer à pied. Je dirais que c’est même le meilleur moyen pour découvrir la ville.
Sinon, de nombreuses lignes de bus sillonnent la ville et la ville compte même un tramway, particulièrement utile pour relier le centre ville (place Alaaddin) et la gare routière. Une deuxième ligne permet de rejoindre l’est de la ville et notamment le Musée Mevlana.



Pour rejoindre l’aéroport depuis le centre de Konya, une navette en autocar part toutes les heures de la place Alaaddin. Pour les horaires, tu peux te renseigner à la réception de ton hôtel.
Et enfin, sache qu’il y a une gare ferroviaire à Konya et pas n’importe laquelle, une gare YHT (l’équivalent du TGV turc). Et cette gare te permet de relier Konya à Ankara et Istanbul en train rapide. Idéal pour un voyage en Turquie sans location de voiture !
EST-CE QUE KONYA EST UNE VILLE SÛRE ?
De manière générale, je trouve la Turquie très sûre, Konya ne fait pas exception à la règle. On peut s’y promener tranquillement, même une fois la nuit tombée. Encore une fois, Konya est présentée comme la ville la plus conservatrice du pays et, pour autant, les touristes y sont les bienvenus. Allez-y les yeux fermés !
OÙ DORMIR À KONYA ?
Je suis venu deux fois à Konya, j’ai donc pu tester deux adresses différentes. La ville n’était pas aussi touristique que d’autres villes du pays, les hôtels ne sont pas encore trop chers, il est donc possible de séjourner à Konya pour un budget raisonnable, même en choisissant un hôtel au centre.
DERGAH HOTEL
Mevlana Cd. No:71
Hôtel dont certaines chambres donnent sur la mosquée Sélimiye et le Musée Mevlana. Très bien situé pour rejoindre les sites principaux et les restaurants.
ARAF HOTEL
Naci Fikret Sk. No:3
Situé à quelques pas du Dergah Hotel, ce charmant boutique hôtel à l’accueil chaleureux est confortable et sert un très bon petit-déjeuner turc. Idéalement situé pour visiter la ville à pied.

Notre petite escapade à Konya s’arrête ici.
Est-ce que ça t’a plu ? Tu aimerais découvrir cette ville étonnante ?
N’hésite pas à partager cet article !
En savoir plus sur Le Petit Explorateur
Subscribe to get the latest posts sent to your email.