Visiter Ankara – mes conseils pour découvrir la capitale de Turquie

Pour être honnête, je ne m’attendais pas à autant aimer Ankara. J’y suis allé une première fois, par curiosité, et j’y suis revenu, attiré par cette ville pleine de charme et de vie. J’ai aimé la douceur de vivre qui se dégageait de certains de ses quartiers pittoresques, j’ai aimé flâner dans ses petites rues et me régaler dans ses petites adresses gourmandes. Ankara est devenue capitale de la jeune république de Turquie en 1923. Difficile de passer après la fascinante Istanbul et de prendre la place de cette ville mythique. D’autant qu’Ankara ne jouit pas d’une excellente image : on l’imagine austère, sans grand intérêt, moderne et au patrimoine absent, pourtant la ville a des racines très anciennes et des influences diverses : son passé romain, hittite, perse, ottoman puis turc lui confère un visage unique et fait d’elle une ville vibrante et étonnante. Elle est dynamique, culturelle, gastronome, accueillante, chaleureuse et mérite vraiment qu’on vienne la découvrir.

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Quand on envisage un voyage en Turquie, Ankara est loin d’être une étape incontournable. Pourtant, j’ai adoré découvrir cette ville attachante, pleine de vie, et j’ai eu un gros coup de cœur pour cette ville qui a surpassé toutes mes attentes. En plus, la municipalité poursuit aujourd’hui d’importants travaux de restauration de son patrimoine ancien et se positionne désormais comme une destination culturelle et gourmande de premier plan en Turquie. N’hésite pas à aller la découvrir ! Voici des mes conseils pour une première découverte d’Ankara et pour tomber sous son charme.

Anıtkabir : le mausolée d’Atatürk.

Voici peut-être le lieu le plus connu et le plus visité d’Ankara : le mausolée d’Atatürk, père fondateur et premier président de la Turquie moderne. Chaque année, le jour anniversaire de sa disparition, des centaines de milliers de Turcs se rendent ici pour lui rendre hommage. Construit entre 1944 et 1953, il est un exemple de l’architecture nationale turque des années 40.

Le monument est situé au sommet d’une des nombreuses collines d’Ankara. Plusieurs entrées permettent l’accès au mausolée, notamment un accès magistral par la Route des Lions, une allée longue de 262 mètres, bordée de statues de félins. Et autour du site, un magnifique parc arboré donne au site l’aspect d’un véritable poumon de verdure au cœur de la capitale.

Accès gratuit.

La citadelle d’Ankara et ses environs.

C’est pour moi un des lieux les plus emblématiques de la capitale turque : une belle forteresse jadis occupée par les Romains et les Byzantins avant d’être prise par les Seldjoukides au XIe siècle. L’imposante citadelle est installée au sommet de sa colline rocheuse et domine toute la ville. On y accède par de petites ruelles pittoresques en pente et, une fois passée la grande porte fortifiée, on peut découvrir une adorable petite ville intramuros. Les ruelles pavées sont bordées de jolies maisons ottomanes traditionnelles où s’alignent restaurants, cafés, maisons et boutiques.

Mais on vient à la citadelle également pour profiter de ses panoramas sur la ville.

Après avoir arpenté quelques unes des rues au charme suranné, une imposante deuxième porte fortifiée annonce l’entrée dans la deuxième partie du complexe. Sur le côté, un petit escalier permet l’accès à un grand bastion, la tour Zindan de laquelle on jouit d’un somptueux panorama sur Ankara. Effectivement, la visite de la citadelle est intéressante pour l’ambiance de son joli quartier intramuros mais aussi pour ses points de vue imprenables sur la ville moderne et ses collines environnantes.

Depuis le sommet de la tour défensive (accès sécurisé), on profite d’un panorama à 360° sur la ville, pleine vue sur la métropole et ses environs, ses anciens toits et ses immeubles modernes. Après avoir profité du belvédère, il est temps de reprendre le chemin du vieux quartier de la ville close, un dédale de ruelles charmantes.

Accès à la citadelle gratuit.

LE QUARTIER INTRAMUROS.

Actuellement en restauration, la citadelle et son petit quartier fortifié mérite vraiment une balade. On se croirait dans un petit village anatolien typique, calme et paisible, et il est parfois difficile de s’imaginer au cœur d’une métropole de près de 6 millions d’habitants. Ici, les rues respirent la quiétude, loin de l’agitation et du tumulte de la dynamique capitale turque.

Se promener dans ces jolies ruelles, c’est vraiment un moyen de prendre toute la mesure du charme qu’exerce cette ville, parfois aux antipodes de ce qu’on imagine d’elle. C’est aussi une manière de découvrir l’ambiance des vieux centres historiques ottomans, ce qu’on ne trouve finalement pas à Istanbul. Franchement, il est pas canon ce petit quartier de la citadelle ?

Longtemps négligé par les gouvernements successifs, le quartier historique de la citadelle semble avoir attiré l’œil de la municipalité qui, depuis quelques années, a entrepris de sérieux travaux de restauration. Le but est de dynamiser ce quartier, de lui donner un nouveau souffle et de montrer la richesse patrimoniale d’Ankara.

Une fois la citadelle visitée, tu peux découvrir les rues autour : des petites maisons, des boutiques de tapis, des petites maisons de thé, des antiquaires, des petites mosquées (dont l’inattendue Arslanhane Camii avec ses colonnes et son plafond en bois et son mihrab en céramique d’Iznik, une petite mosquée du 12ème siècle) mais aussi une adorable rue que tu dois ne manquer sous aucun prétexte.

KOYUNPAZARI, LA RUE PITTORESQUE.

Quand tu quittes la citadelle par sa grande porte, tu auras en face toi la rue Koyunpazarı, une jolie rue en pente bordée de petits cafés, de maisons de thé et de boutiques d’artisanat traditionnel. J’adore cette rue, j’aime le contraste entre les vieilles maisons ottomanes et, en arrière-plan, la ville moderne avec ses immeubles. J’aime l’ambiance qui se dégage de cette petite rue pavée et sa vie locale, ses commerçants buvant un thé sur le pas de leur boutique et se parlant de part et d’autre de la rue, la musique qui s’échappe des cafés ou l’odeur des bons petits plats qui émane des restaurants. Une vraie plongée dans l’âme d’Ankara.

Mais Ankara est une ville pleine de surprises, elle regorge de quartiers anciens qui raviront les visiteurs en recherche de secteurs au caractère et au patrimoine forts. Je te propose d’ailleurs de continuer ta découverte de la ville à pied à travers deux secteurs pleins de charme.

Altındağ : le cœur d’Ankara.

Altındağ, c’est le cœur d’Ankara, c’est l’arrondissement où se trouvent la citadelle et le centre historique de la ville. Je te propose justement de prendre la direction d’un quartier qui ne manque pas d’intérêt.

LE QUARTIER DE HAMAMÖNÜ.

Hamamönü est un petit quartier adorable avec ses ruelles étroites et ses jolies maisons traditionnelles. Situé au pied de la citadelle, ce quartier regorge aussi de petites adresses gourmandes, de cafés, d’épiceries ou de boutiques. C’est d’ailleurs un des endroits incontournables pour prendre un kahvaltı, le traditionnel petit-déjeuner turc. Si tu y vas le weekend, n’hésite pas à y aller tôt car les Turcs sont nombreux à s’y rendre en famille ou entre amis, les places y sont donc chères. Regarde-moi ça comme c’est mignon !

On est loin ici de l’image austère qu’ont beaucoup de gens qui ne connaissent pas Ankara. On peut facilement passer du temps à arpenter les ruelles du petit quartier de Hamamönü et on est toujours sous le charme. Prends le temps de t’installer en terrasse de ses cafés ou petits restaurants pour observer la vie locale et t’imprégner de l’ambiance si spéciale d’Ankara.

AVIZECILER CARŞISI.

À quelques rues à l’ouest de la citadelle, non loin des ruines antiques de l’Ancyre romaine (nom antique d’Ankara) se trouve le quartier de Avizeciler. Là aussi, c’est un dédale de petites ruelles commerçantes bordées de boutiques et de cafés en tout genre, un quartier historique qui ne manque pas de charme. Tu y trouveras un large choix de petites adresses pour manger des petits plats turcs.

Tu peux par exemple venir y faire un tour en fin de matinée pour chiner dans les boutiques et trouver un petit restaurant pour le déjeuner avant de reprendre ta visite de la ville.

Un tour à Kızılay.

Kızılay est une quartier situé au croisement de deux boulevards très fréquentés. A la sortie de la station de métro, on se retrouve dans un quartier bouillonnant où il est possible de faire du shopping. Kızılay, c’est un des spots shopping d’Ankara avec pas mal d’enseignes en tout genre, des cafés et des restaurants.

Pour être totalement honnête, venir ici n’est pas vraiment un incontournable d’Ankara, mais c’est un des nombreux endroits où il est possible de faire quelques emplettes dans les nombreux magasins. C’est aussi là que j’ai trouvé quelques adresses gourmandes

La mosquée de Kocatepe.

Impossible de ne pas la voir. Elle est visible depuis de nombreux endroits de la ville. Ankara étant étendue sur plusieurs collines, la colline de Kocatepe (tepe signifie colline en turc), coiffée de son imposante mosquée, est visible depuis un peu partout. La mosquée est construite au-dessus d’un centre commercial et offre une vue partiellement dégagée sur les environs. Une grande esplanade, assez vaste pour accueillir la foule des jours de grande prière, ne peut qu’annoncer un grand édifice. Effectivement, la mosquée de Kocatepe est impressionnante à plusieurs titres.

Pour ses dimensions et ses espaces intérieurs notamment. Dès qu’on passe la porte, on est immédiatement impressionné par le vaste intérieur, ses superbes coupoles minutieusement décorées mais aussi par son imposant lustre central, semblable à une planète ou à un astre solaire, au cœur de la salle centrale. Lumineuse et paisible, elle est une visite à ne pas manquer si tu aimes découvrir les lieux de culte.

L’entrée est gratuit. Il est recommandé d’éviter d’y aller le vendredi entre 10h et 13h.

Si tu aimes visiter des lieux de culte et que tu souhaites découvrir les plus belles mosquées d’Istanbul, je t’invite à consulter mon article sur mes mosquées préférées à Istanbul.

Ankara culturelle : mes trois musées préférés.

Ankara, c’est pas qu’une citadelle et quelques jolis quartiers à l’architecture typique, la capitale turque est aussi un centre culturel très vivant. On y trouve de nombreux musées, des galeries d’art, l’opéra national et d’autres espaces destinés aux arts, quels qu’ils soient. Je te propose de découvrir mes trois musées préférés d’Ankara, trois musées selon moi incontournables pour apprécier la ville et la découvrir autrement.

MUSÉE DES CIVILISATIONS ANATOLIENNES

Voici peut-être le musée le plus connu d’Ankara. Il est aussi l’un des plus beaux et l’un des plus fascinants. Les fouilles archéologiques menées depuis des décennies dans la péninsule anatolienne a permis la découverte de sites préhistoriques, de cités antiques et de faire sortir de terre certains des plus beaux témoignages des civilisations passées. Ce musée propose de découvrir cette fascinante épopée humaine, des tribus préhistoriques à l’empire hittite.

Te souviens-tu que l’une des civilisations les plus craintes par les pharaons égyptiens (notamment Ramsès II) est le peuple Hittite ? Figure-toi que les Hittite étaient un peuple qui occupaient notamment l’ancienne Turquie et avaient fondé leur capitale à Hattusa, à moins de 200 kilomètres à l’est d’Ankara.

Visiter le musées des civilisations anatoliennes, c’est l’occasion d’en apprendre davantage sur les peuples qui vivaient ici dès les premières traces de présence humaine, de découvrir certaines stèles et bas-reliefs les plus impressionnants des civilisations passées.

Avec le musée d’Istanbul, il est le plus importants musées d’archéologie de Turquie. Même si une grande partie des collections concernent la civilisation hittite, on y trouve de magnifiques témoins de la période néolithique et de l’âge de bronze, on peut admirer des statues des stèles funéraires et des tombes des époques grecque et romaine, des objets seldjoukides et ottomans, entre autres.

S’il y a bien un musée à visiter à Ankara, c’est celui-ci sans hésitation. Il raconte l’histoire de la péninsule anatolienne des origines à nos jours avec de superbes collections.

Entrée : 12€ (prix 2024).

ANKARA RESİM VE HEYKEL MÜZESİ, LE MUSÉE DE PEINTURE.

Je dois avouer que j’adore la peinture et je manque rarement une occasion de pousser la porte d’un musée des Beaux-arts. Le musée de peinture d’Ankara est selon moi absolument magnifique ! Si toi aussi tu aimes admirer de beaux tableaux, passer de salle en salle en admirant de belles toiles et que tu souhaites découvrir la peinture turque, ne manque surtout pas ce musée.

Installé dans un somptueux palais de la fin de l’Empire ottoman, le musée se compose de plusieurs salles. Au rez-de-chaussée, quelques espaces permettent l’installation d’expositions temporaires. Lors de ma visite, pour célébrer le centenaire de la fondation de la République de Turquie, une belle collection de toiles représentant batailles, actes héroïques, portraits d’Atatürk, scènes de liesse populaire… permettait d’appréhender cette période encore peu connue.

Ensuite, à l’étage, une succession de salles abritent de magnifiques toiles, toutes l’œuvre de peintures turcs ou ottomans. Comme au Musée de Peinture et de Sculpture d’Istanbul (un de mes musées préférés de Turquie), les tableaux racontent l’histoire de la Turquie et des scènes de vie quotidiennes. On y voit des villages ottomans avec leur mosquée, des paysages anatoliens, des dignitaires ottomans etc.

À vrai dire, il est assez rare de voir ce type de tableaux et de représentations dans les musées européens. Si l’art doit ouvrir notre regard, la visite du Musée de Peinture d’Ankara est une véritable petite pépite que je te recommande vivement de venir découvrir.

Pour moi, c’est un musée à ne pas manquer quand on vient à Ankara, pour le plaisir d’admirer de jolies toiles et de se plonger dans la scène artistique encore méconnue de la Turquie. On ne connaît pas les peintres turcs et c’est bien dommage, certains de ces tableaux sont remarquables et nous plongent dans un autre univers. Le dépaysement par l’art, c’est bien aussi, non ?

Entrée à 4€ (tarif 2024).

ULUCANLAR CEZAEVİ MÜZESİ, HISTOIRE D’UNE PRISON D’ÉTAT.

Voici un autre musée que j’ai visité à Ankara et que j’ai trouvé vraiment intéressant. Bon, oui, il s’agit d’une prison, mais pas n’importe quelle prison. Ulucanlar a longtemps été une prison d’Etat à l’époque où la jeune Turquie faisait face à une vie politique et sociale agitée, entre coups d’Etat et prémices de guerre civile, répressions et arrestations d’intellectuels et de communistes.

Visiter la prison de Ulucanlar, c’est justement se plonger dans cette période très méconnue par les Européens et en apprendre davantage sur l’histoire turque.

La prison a été ouverte en 1925, soit deux ans après la proclamation de la République de Turquie, et fermée définitivement en 2006 avec le transfert des derniers détenus vers une prison plus récente. Elle pouvait accueillir jusqu’à près de 800 prisonniers et fut le théâtre de mutineries en 1999 où une dizaines de prisonniers trouvèrent la mort.

Ce qui rend la visite assez poignante, c’est que outre les prisonniers auteurs de crimes et de délits, il y eut de nombreux prisonniers politiques (communistes, intellectuels, journalistes, écrivains, activistes, indépendantistes kurdes…). On passe de salle en salle en découvrant les objets personnels de plusieurs détenus, les dortoirs, les zones d’isolement et de torture (« chambres de discipline ») et on peut même y découvrir la potence. En effet, il y eut à Ulucanlar pas moins de 19 exécutions par pendaison. Se trouver devant le gibet avec son tabouret et sa corde fait froid dans le dos et fait réfléchir.

Le vrai bémol, c’est que ce musée ouvert en 2011 ne mesure pas l’intérêt qu’il peut susciter auprès des visiteurs internationaux : aucune information en anglais. Tout y est écrit en turc. C’est dommage car j’aurais vraiment aimé en apprendre davantage sur ce lieu, ses détenus et l’histoire moderne de la Turquie.

Malgré cela, si on prépare un peu son voyage et qu’on se documente en amont, je trouve que c’est une visite passionnante et unique.

Entrée à 10 TL (tarif 2024).

Visiter Ankara : mes conseils pratiques.

Avec ces quelques lieux incontournables, j’espère t’avoir communiqué un peu l’envie de découvrir cette ville. Ou du moins, j’espère avoir su te convaincre qu’elle était une ville pleine de surprise, qui ne manque pas d’attrait et qui sait se montrer authentique et charmeuse. Qui sait, peut-être l’ajouteras-tu à ton carnet de route pour ton prochain périple turc ?

Si tel est le cas, voici plein de petits conseils pratiques pour préparer ton séjour à Ankara.

QUAND VENIR À ANKARA ?

On peut visiter la ville toute l’année mais l’hiver peut se montrer particulièrement pluvieux et froid. Je privilégierais le printemps et l’automne. L’été peut être aussi une bonne période mais il peut y faire chaud.

SE DÉPLACER À ANKARA

Ankara est une grande ville et, même s’il est possible de s’y déplacer à pied pour les petites distances, mieux vaut utiliser les transports en commun (bus, minibus, métro) pour se rendre aux quatre coins de la ville. Vu que le taux de change est actuellement très avantageux, il est possible de prendre un taxi.

• Depuis et vers l’aéroport

L’aéroport Esenboğa d’Ankara se trouve à environ 30km au nord de la ville. Pour rejoindre le centre, il est possible de prendre un taxi (compter environ 500 à 700 TL le trajet depuis le centre). Sinon, une ligne de bus (BelkoAir n°442) existe ainsi qu’une navette Havas (compter une heure de trajet pour 80 TL). Plusieurs arrêts mais les plus importants sont : Tren Garı/Ankara Garı (gare ferroviaire et centre historique), Kızılay (centre d’affaires) et ASTI (gare routière). Le chauffeur annonce les arrêts.

• Se déplacer à pied

Personnellement, je trouve que se déplacer à pied à Ankara est une bonne option pour découvrir le centre historique et ses environs proches. Mais la ville est assez étendue donc les transports en commun devront prendre le relais si tu cherches à aller plus loin. Toutefois, tout ce que je mentionne dans cet article a été fait à pied. C’est pour moi le meilleur moyen de capter l’humeur et l’atmosphère d’une ville.

• Depuis et vers la gare routière

La gare routière s’appelle ASTI. Des centaines de bus arrivent et partent quotidiennement en direction des autres villes du pays. On y accède en taxi, en métro ou en bus.

• Bus et métros

La société de transports publics d’Ankara propose une carte, la Ankara Card pour se déplacer. Je la trouve moins nécessaire que la IstanbulKart mais elle peut être utile si tu restes longtemps à Ankara. En tout cas, avec les bus et le métro, tu peux vraiment te déplacer partout dans Ankara et découvrir ses moindres recoins.

SÉCURITÉ : EST-CE QU’ANKARA EST UNE VILLE SÛRE ?

Sans hésiter : oui. De manière générale, la Turquie n’est pas un pays où tu te sentiras en insécurité. Bon, les mesures de sécurité de base sont bien entendu à respecter, comme partout, mais honnêtement, aucun problème de sécurité à Ankara. Et de toute façon, les Turcs restent très serviables et toujours prêts à te venir en aide si besoin.

ANKARA GOURMAND : QUE MANGER À ANKARA ?

Comme partout en Turquie, Ankara compte des tonnes de bonnes adresses : gourmandes, gastronomiques ou cuisine familiale, cafés ou maisons de thé, pâtisseries ou cantines locales… tu trouveras forcément ton bonheur dans les rues d’Ankara. Voici quelques unes de mes adresses préférées.

OÙ DORMIR À ANKARA ?

L’offre hotellière d’Ankara est assez variée, il est relativement facile de trouver un hébergement dans la plupart des quartiers. Mais j’ai mon adresse fétiche, en quelque sorte. Lors de mes deux séjours à Ankara j’ai dormi au Ankara Hotel.

Situé dans le bâtiment de la gare (accès par l’extérieur), il est calme, moderne (il a ouvert il y a tout juste quelques années), très bon accueil et chambres spacieuses avec une grande salle de bain. Ok, il est un peu excentré mais il est aussi plus éloigné du centre qui peut être plus bruyant. Toutefois, je le trouve bien situé pour rejoindre les différents lieux mentionnés dans cet article.

Il y a un service de restauration mais ce n’est pas un restaurant turc, plutôt inspiration italienne et continentale. Je recommande d’aller manger ailleurs quand c’est possible. Quand on vient du centre, il faut traverser la gare pour accéder à l’hôtel mais la gare est ouverte toute la nuit avec des agents de sécurité donc aucun souci à ce niveau-là.

Notre périple à Ankara s’arrête ici.
J’espère vraiment vous avoir montré que cette ville vaut vraiment la visite.
Personnellement, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Ankara <3
Et toi, vous, vous en pensez quoi ? On y va, à Ankara ?