Assouan et les temples de la Haute-Egypte

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À la découverte d’Assouan.

Ville la plus méridionale d’Egypte, Assouan dispose d’un cadre naturel remarquable, peut-être le plus beau du pays. Historiquement, il n’y a pas grand intérêt à visiter Assouan, mais ce qui fait son charme est ailleurs. En face de la ville, de l’autre côté du Nil, des palmeraies et une dune gigantesque qui annonce la proximité du désert, aux portes de la cité. Assouan passe donc pour une ville paisible, beaucoup moins agitée et tumultueuse que la capitale égyptienne. Et si l’Egypte se veut par son Histoire plutôt tournée vers la Méditerranée, Assouan, en territoire nubien, aux portes du Soudan, est quant à elle résolument ancrée en Afrique. Elle est d’ailleurs considérée comme la capitale de la jeunesse africaine. Il y a un plaisir certain à découvrir la corniche d’Assouan, à admirer le petit village nubien sur l’autre rive, à suivre du regard les felouques traditionnelles traversant le fleuve. Voici quelques lieux à visiter lors de votre étape à Assouan.

Lire aussi : Visiter Louxor, ses temples et sa nécropole

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QUE FAIRE À ASSOUAN ?

La ville offre pas mal de possibilités, notamment la découverte de jolis temples, une journée sur le lac Nasser, une promenade en felouque sur les flots du Nil ou une excursion dans le désert. Mais la ville réserve quelques surprises !

Felouque sur le Nil et petit village nubien face à Assouan.

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PROMENADE À ASSOUAN

La ville n’est pas réputée pour son patrimoine mais son charme est ailleurs. Il suffit de faire une promenade sur sa corniche pour être séduit par cette ville qui apparaît comme une oasis : bordée par le fleuve millénaire parsemé de petites îles, gardée par les implacables dunes du désert.

Face à la ville, les imposantes dunes du désert.
Le Nil, ses petites îles et le désert.

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Pour découvrir la ville, pars flâner dans son souk pour y découvrir les produits traditionnels : épices, fleurs d’hibiscus séchées, fruits au parfum enivrants… Marche jusqu’à la gare ferroviaire puis reviens par la corniche pour admirer le paysage. Tu seras souvent sollicité pour une promenade en felouque, pourquoi ne pas se laisser tenter pour votre la ville autrement et slalomer entre les îles ?

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Corniche du Nil à Assouan.
Promenade sur les bords du Nil.
Assouan, la “dolce vità” à l’égyptienne ?
Balade fluviale sur le Nil.

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Tu termineras ta balade par un petit détour vers la cathédrale orthodoxe de la ville. Un peu plus loin, tu peux découvrir le Musée de la Nubie pour tout savoir sur ce peuple millénaire et sa riche culture.

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Vue sur la cathédrale orthodoxe d’Assouan
Coupole de la cathédrale.

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Après ce petit tour en ville,
voici quelques autres suggestions.

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L’HÔTEL OLD CATARACT

Il y a pas mal d’hôtels à Assouan, de tout type, mais le Old Cataract reste l’hôtel légendaire de la ville. Non seulement car Agatha Christie y a séjourné et y a écrit une partie de Mort sur le Nil, mais aussi car il est le plus ancien, le plus imprégné de cette Belle Époque victorienne où le tourisme en Égypte se développait. Et car certaines chambres offrent une vue mémorable sur le Nil.

Panorama sur le Nil à Assouan depuis le Old Cataract.

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L’hôtel n’est pas remarquable uniquement pour sa vue sur le Nil, il est également confortable et digne d’un palace. Ça serait dommage de s’en priver.

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LA CHAMBRE D’AGATHA CHRISTIE

L’hôtel Old Cataract a accueilli quelques personnes célèbres : familles princières, chefs d’Etat internationaux, acteurs… mais ses deux résident les plus prestigieux sont Chruchill et Agatha Christie. D’ailleurs, c’est en partie à Assouan, dans sa chambre du Old Cataract, qu’elle écrivit son mondialement célèbre roman Mort sur le Nil. Sa chambre se visite gratuitement. Petit tour du propriétaire.

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La chambre est spacieuse et ressemble à une grande suite d’un palace de luxe, le design époque victorienne en plus. Le plus émouvant est peut-être de passer devant le bureau de l’auteure dont le fauteuil est, d’après les dires de l’hôtel, d’origine.

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Au numéro 1201, la chambre d’Agatha Christie.
Portrait de la romancière.
Le bureau de la romancière, lieu d’inspiration.
Pour une nuit paisible.

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Le séjour donne sur un petit balcon d’où la vue embrasse la vallée du Nil, les felouques qui glissent sur les flots du fleuve des dieux, et les dunes du désert, si proche. Facile de comprendre que ce lieu a inspiré la romancière.

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Et le clou de la visite, vue sur le Nil depuis le balcon au coucher du soleil.

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Visite gratuite, tous les jours à 17h
(sauf quand la chambre est réservée, ce qui arrive rarement).

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QUATRE TEMPLES À DÉCOUVRIR
AU DÉPART D’ASSOUAN

Si Assouan n’a, à proprement parler, pas d’intérêt particulier au niveau patrimoine, il n’empêche que la ville est entourée de temples superbes et mythiques qu’il serait dommage de manquer.

Temple d’Isis à Philae.
Salle hypostyle du temple de Kom Ombo.

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LE TEMPLE DE PHILAE

Dédié à la déesse Isis, le temple de Philae fait partie, avec les temples d’Abou Simbel, des temples sauvés des eaux lors de la construction du barrage d’Assouan. Une petite merveille sur les flots du Nil comme une invitation à un voyage intérieur. Et qui dit île, dit bateau pour rejoindre le temple.

Navigation dans un décor étonnant.
Rochers de grès. Assouan, antique carrière pour les temples.

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Nous prenons un petit bateau traditionnel pour rejoindre le temple. Le décor est remarquable, empreint d’une sérénité et dont les formes et les couleurs ne cessent de titiller notre imagination. Les roches ici sont en grès et on se rappelle qu’Assouan a servi de carrière de pierre pour la construction des temples qui devaient remonter le Nil jusqu’à Louxor. Enfin, la voilà, l’île de Philae et son temple sauvé des eaux.

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Arrivée au temple de Philae, sur son île au milieu du lac.
Magnifique entrée du temple.
Une cour bordée de colonnes.
Paisible allée du temple.
Pas grand monde dans le temple.

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Il n’y a pas grand monde lors de notre arrivée, nous avons donc le loisir de profiter du temple vide de ses touristes, baigné de la douce lumière du soleil déclinant. La lueur dorée vient illuminé les reliefs et sublimer ce temple magnifique. On le nomme la Perle du Nil et je comprends pourquoi.

Utilisé comme église primitive par les premiers chrétiens d’Egypte, comme c’est le cas pour d’autres temples, on y retrouve parfois des croix gravées dans la pierre. On dit même qu’une représentation de la déesse Isis portant Osiris dans ses bras a inspiré les chrétiens dans leur représentation de la Vierge à l’enfant.

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Colonnes de la salle hypostyle.
Premières croix chrétiennes.
Un panthéon millénaire.
Lumière céleste. Amon Ré ?
Petits passages cachés du temple.
Perspective de colonnes.

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Les lumières dorées du soleil couchant viennent chatouiller le monument. Il y a beaucoup plus de monde qu’à notre arrivée, peut-être est-ce dû à la présence d’une équipe de tournage sur le site. Nous croisons, entouré de sa horde d’admirateurs, une superstar égyptienne, avant de regagner notre petite embarcation qui nous ramènera à Assouan. Philae est le premier temple visité de ce voyage en Egypte version 2021, l’introduction n’aurait pas pu être plus jolie.

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Naviguer sur le Nil.
Lumière déclinante sur le Nil.

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Tarif d’entrée au site (2021) : 180 EGP
Compte une trentaine de pounds pour la petite croisière.

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LES TEMPLES D’ABOU SIMBEL

Ce sont peut-être les temples les plus connus des environs d’Assouan. Des temples gardés par des statues monumentales du pharaon Ramsès II, aux portes du royaume d’Egypte. On a beau les avoir vus des centaines de fois en photo, les voir en vrai ne laisse pas indifférent. Et il n’y a pas un mais deux temples !

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  • Le temple de Ramsès II

Le premier temple sur notre chemin est celui construit pour le souverain. Les colosses sont imposants et intimidants, et c’est précisément l’effet recherché. Situé à la limite sud du royaume, ce temple monumental avait pour but d’effrayer les ennemis en montrant un pharaon et un empire puissant, riche et militairement redouté.

Remarquable temple de Ramsès II à Abou Simbel.

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Hautes de plus de 20 mètres, les statues captent immédiatement l’attention. À l’intérieur, les intentions intimidantes du pharaon sont également largement visibles : les bas-reliefs racontent guerres et victoires égyptiennes et le pharaon y est représenté intransigeant avec ses ennemis.

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Scènes de guerre et glorification du roi.
Un roi guerrier et intransigeant.

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Les quatre colosses à peine franchis, l’entrée dans le temple se veut tout aussi imposante et impressionnante avec cette allée bordée de colonnes du roi. Le regard est immédiatement porté vers le fond du temple, en direction de la petite chapelle où trône le pharaon aux côtés de trois divinités. Les temples d’Abou Simbel ont été taillés directement dans la roche ce qui les rend encore plus fascinants.

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Une entrée qui impose le respect.

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Une fois passée cette grande salle impressionnante, on entre dans un tout autre univers et on passe au registre du divin. Un des aspects les plus fascinant du temple, c’est cette petite chapelle au fond du temple. On y retrouve le pharaon entouré du dieu soleil Amon et deux autres dieux. Deux fois par an, les rayons du soleil levant pénètrent à l’horizontale dans le temple et viennent illuminer le pharaon et Amon. Les deux autres divinités restant dans l’ombre.

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Ramsès entouré des dieux, illuminé deux fois par an par le soleil.

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On trouve également dans ce temple quelques petites pièces où l’on retrouve le pharaon faisant des offrandes aux dieux. Le temple montre donc le souverain dans deux des aspects principaux d’un roi égyptien d’alors : le militaire et le divin. Diriger le pays et le protéger impliquait deux devoirs : savoir le défendre militairement et vénérer les dieux pour implorer leurs bienfaits sur la terre (pour les récoltes, les maladies…).

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Au cœur du temple.
Petites salles cachées du temple.

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  • Le temple de Nefertari

Juste à côté de son temple, Ramsès a voulu faire construire un temple pour son épouse, la belle Nefertari. Loin de l’univers militaire du temple du roi, celui-ci nous plonge dans une atmosphère beaucoup plus familiale et plus douce. Ce temple est volontairement plus féminin avec la représentation de la reine, de moments de tendresse avec son époux, et d’images de divinités féminines, comme la déesse Hathor.

Façade du temple de Nefertari à Abou Simbel.

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Le temple de la reine est construit sur le même modèle que celui de son époux. Une fois entrés dans le temple, on arrive dans cette grande salle bordée de colonnes. Les statues du pharaon dans la premier temple on laissé la place ici à des colonnes carrées surmontées du visage de la déesse Hathor. Au fond du temple, on trouve également une petite chapelle. Ce temple est moins grand que son voisin : d’une part sa façade est moins haute et impressionnante que celle de Ramsès mais l’intérieur, également creusé dans la roche, est moins haut, moins profond et comporte moins de petites salles annexes. Mais après les démonstrations de force dans le temple du roi, on découvre ici une atmosphère plus paisible. Loin d’entrer dans une comparaison, les deux temples se complètent pour montrer trois aspects de la vie du souverain : guerres, religion et vie de famille.

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Oubliée l’entrée massive du pharaon, ici la déesse Hathor.
Le roi ne peut s’empêcher de se faire représenter en conquérant.

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À l’instar du temple de Philae, les deux temples d’Abou Simbel étaient menacés d’engloutissement des eaux lors de la construction du barrage d’Assouan, on les a donc déplacés, à quelques mètres de leur emplacement d’origine, à peine plus haut. Aujourd’hui, face aux deux temples royaux, à leurs pieds, se trouve le lac Nasser. Pour la petite histoire, on ne trouve plus de crocodiles dans la vallée égyptienne du Nil depuis la construction du barrage. Il n’y a donc plus de crocodiles en Égypte.

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Accéder au site : pendant longtemps, l’accès à Abou Simbel se faisait sous escorte policière. Aujourd’hui, plus besoin de convoi mais une interdiction de circuler sur les routes entre 6h et 18h. Depuis Assouan, compte environ 3h de route. Sinon, il y a un aéroport à Abou Simbel pour les visiteurs ne souhaitant pas venir en voiture.

Tarif des entrées au site (2021) : 240 EGP.

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LE TEMPLE DE KOM OMBO

Partons au nord d’Assouan à la découverte d’un temple dédié à Sobek, dieu à tête de crocodile. Le temple a beau être de taille modeste en comparaison avec d’autres, il n’en est pas moins surprenant et attachant.

Temple de Kom Ombo.

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Le temple de Kom Ombo fait partie de ces temples que je rêvais de visiter depuis longtemps. Accessible facilement en voiture depuis Assouan, il est aussi un arrêt incontournable des croisières sur le Nil. J’y reviendrai d’ailleurs dans un futur article. Construit sous l’égide des Ptolémée (dynastie grecque) au IIe siècle avant notre ère, il présente des particularités typiques de cette période, notamment dans la manière de représenter les corps et les visages. Même si les traits sont réalisés avec une incroyable finesse, les rois et dieux semblent ici représentés avec plus de joues, un goitre et, parfois, quelques légères rondeurs.

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Perspective de portes, temple de Kom Ombo.
Vous arrivez à déchiffrer ?
Les colonnes se suivent mais ne se ressemblent pas.
Au cœur du temple.

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On y avait construit un sanctuaire où était gardé un crocodile. D’ailleurs, à la sortie du temple, se trouve un petit musée (entrée incluse dans le billet) où on peut admirer des crocodiles momifiés. Situé hors des villes de Louxor et d’Assouan, il est moins visité et on peut donc profiter du temple sans la foule.

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Ça en fait des offrandes…
Taille de pierre typique de l’art sous l’ère ptolémaïque.

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Tarif des entrées (2021) : 140 EGP

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LE TEMPLE D’EDFOU

Encore un peu plus au nord, à mi-chemin entre Louxor et Assouan, le temple d’Edfou est un temple magnifique à découvrir absolument. Il est lui consacré à Horus, dieu à tête de faucon, fils d’Isis et d’Osiris.

Le dieu Horus veillant sur l’entrée de son temple.
Un joli temple à découvrir.
Un temple vidé de ses touristes.
Entrée du temple.

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Lui aussi construit sous l’ère ptolémaïque, il est un des temple les mieux conservés d’Egypte. Complètement recouvert de sable au fil des siècles, seul le sommet d’un pylône restait visible. À la fin du XIXe siècle, caché sous le sable, le temple était recouvert d’un faubourg d’habitations dont les ruelles grouillaient d’humains et d’animaux. À la toute fin du siècle, les habitants furent déplacés et les travaux de désensablement commencèrent pour révéler un magnifique temple dans un état de conservation remarquable.

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Salle hypostyle du temple.
Une allée de colonnes.
Au cœur du temple.
Perspective des colonnes à Edfou.

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Quand on se promène dans ses allées, sa salle hypostyle, ses chapelles, quand on emprunte ses passages et qu’on admire ses fresques et bas-reliefs, difficile d’imaginer que ce temple complètement enseveli sous terre aurait pu rester inconnu pendant plusieurs siècles encore. Il est peut-être un des temples que je préfère. Habitué des temples à ciel ouvert car le plafond s’était effondré (on pense notamment à Louxor et Karnak), découvrir un temple avec sa structure intacte, son plafond et ses chapelles dans l’ombre révèle un aspect encore plus fascinant des sites millénaires. L’ambiance y est plus prégnante, mystérieuse, et les représentations des dieux prennent ici une tout autre dimension.

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Passages secrets du temple.
Un passage pour les processions.
Étroits passages.
Chemins de traverse à Edfou.

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Edfou est pour moi un temple incontournable, tant pour la beauté du site en elle-même que pour son formidable état de conservation. Il donne une image fidèle de ce à quoi ressemblaient les temples égyptiens à l’époque des pharaons.

Tarif du billet (2021) : 180 EGP

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UN TOUR DANS LE DÉSERT

Une fois la visite de la ville et des temples terminée, et une fois la promenade en felouque faite, tu peux profiter de ton temps libre pour faire une petite balade dans le désert. Tu n’y verras peut-être pas toute la diversité du désert égyptien mais au moins une petite partie pour se dépayser un peu.

Lire aussi : Quelques jours dans le désert égyptien

Partir en excursion dans le désert.
Formes étonnantes du désert égyptien.
Derrière la vitre : le désert.
Au cœur du désert égyptien.

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UNE CROISIÈRE SUR LE NIL

S’il y a bien un fleuve sur lequel une croisière prend une toute autre dimension, c’est le Nil. Et au départ d’Assouan, je te propose le plus beau des bateaux pour la plus belle des croisières. Il s’agit du Steam Ship Soudan, le dernier des bateaux à vapeur à circuler sur le Nil, un vestige de la fastueuse époque victorienne, et que quelques secondes sur ce bateau suffisent à te plonger dans un autre monde. Les temples présentés ici (sauf Abou Simbel) ont été visités dans le cadre de cette croisière magnifique, mais je t’en reparle plus en détail dans un article spécial.

Lire aussi : Au fil du Nil : croisière sur le fleuve des dieux

Palmeraie en bord de Nil.
Paysages paisibles des rives du Nil.

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Notre escapade à Assouan se termine ici.
J’espère que cette petite promenade t’a plu et t’a donné envie
de découvrir la Haute-Egypte.

Temple d’Edfou.
Vallée du Nil à Assouan.
Salle hypostyle d’un temple égyptien.

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Alors, Assouan, t’en penses quoi ?

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4 COMMENTAIRES

  1. Depuis qu’on a vu l’expo “Divas” à l’Institut du monde arabe, Hélène rêve d’aller en Egypte, alors ça m’a donné envie de lire tes articles ! Ces temples ont l’air magnifiques, quand j’étais ado j’avais lu un livre sur le déplacement des temples d’Abou Simbel, c’est vraiment fascinant. J’en profite pour te souhaiter une bonne année et plein de belles escapades !! On essaie de se voir bientôt ?

    • Hello Paule-Elise, merci pour ton commentaire 🙂
      C’est vrai que cette expo est magnifique et donne envie d’aller fouler le sol égyptien, vous adoreriez c’est sûr ^^
      Meilleurs vœux à vous deux, plein de bonnes choses pour cette nouvelle année.
      Oui, trouvons un petit moment pour se retrouver 🙂

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