Également appelé “Mer de Galilée”,
le lac de Tibériade est un endroit incontournable en Israël.
Son environnement et son calme en font une destination parfaite
si vous souhaitez profiter d’un peu de nature.
Et pourquoi pas une petite randonnée ?

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Ce matin, nous nous réveillons à Nazareth. Nous quittons l’hôtel assez tôt et, à cette heure matinale, les rues du souk sont encore désertes, le bruit de nos pas résonne entre les parois fraîches et millénaires de cette partie de la ville et la lumière du jour commence à peine à poindre à l’horizon. Aujourd’hui, nous quittons Nazareth, nous poursuivons notre chemin et partons en direction du plus célèbre lac du Moyen-Orient : le lac de Tibériade. Dans la Bible, Jésus y réalisa un nouveau miracle, celui de marcher sur l’eau. Alors, nous sommes allés à Tibériade, nous nous y sommes baignés mais nous n’avons pas réussi à marcher sur l’eau.
Depuis Nazareth, le trajet de bus dure environ 1 heure et demie. On traverse la campagne sèche et aride et arrivons enfin à Tibériade. Malgré l’heure matinale, il fait déjà chaud et le lac est masqué par un nuage de condensation qui gâche un peu la vue. On se promène un peu en ville. Elle n’a en apparence rien de très ancien, les bâtiments semblent modernes et sans intérêt. En fait, la ville n’a d’exceptionnel que sa situation géographique. Seules deux mosquées abandonnées et en ruine trouvent grâce à nos yeux…

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Après Nazareth, qui m’a quelque peu déçue, la visite de Tibériade se révèle également décevante : le centre commerçant est en travaux, il n’y a plus du tout de trace historique de la ville, tout est bétonné et n’a aucun intérêt. Ajoutez le bruit agressif des marteaux piqueurs, la poussière, les passages piéton de fortune, la chaleur du soleil et de la ferraille bouillante le tout avec la foule… et vous obtenez le joyeux mélange qui nous a accueilli à Tibériade. On décide de ne pas s’attarder en ville et de rejoindre directement Ein Gev, notre lieu d’hébergement.
Nous sommes vendredi après-midi et en Israël, le vendredi après-midi, c’est Shabat. Rien ne fonctionne, personne ne travaille jusqu’au samedi soir. Nous voilà bien ! Nous trouvons in extremis ce qui doit être le dernier bus à quitter la gare routière. Il nous dépose à la sortie de la ville, à une intersection, sous un soleil de plomb. Nous nous lançons dans une marche jusqu’au Mont des Béatitudes.

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Le mont des Béatitudes, c’est un sanctuaire religieux, une église chrétienne sur les bords du lac. Le lieu est paisible et agréable et nous y marquons une première halte. Pour repartir, nous rejoignons une intersection. Le long de la route, la vue est magnifique sur le lac. Nous longeons des arbres fruitiers qui attirent mon attention : serait-ce des mangues que je vois ?
Dans le premier article de ce blog, sur le Mexique, je vous avouais mon péché mignon pour les mangues. C’est la première fois que je voyais des mangues sauvages ou, soyons honnête, la première fois que je voyais des mangues ailleurs que sur un étal de supermarché. Non, celles-ci étaient toujours accrochées à leur arbre. Sous l’effet de la chaleur, leur peau avait craqué et le nectar sucré coulait. On se jette dessus et on déguste ces fruits chargés de saveurs et de soleil.

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Après ce petit break, il est temps de reprendre la route mais, pris par une crise de flemme et une prise de conscience, nous décidons de faire du stop. Honnêtement, Ein Gev est beaucoup trop loin et il fait décidément beaucoup trop chaud pour marcher pendant des heures. Faire du stop est franchement facile en Israël. Les Israéliens ont l’habitude de voir des autostoppeurs (israéliens ou étrangers) au bord de leurs routes. Même s’ils ne parlent pas anglais, ils seront ravis de vous aider. Alors que, régulièrement, nous étions surpris par l’attitude des Israéliens (froids, méprisants, peu accueillants…), les trajets en stop que nous faisions étaient l’occasion de les voir sous un autre angle : on les découvrait souriants, plutôt chaleureux et amicaux. En tout cas, n’hésitez pas à faire du stop, c’est un bon moyen de pouvoir discuter et rencontrer des gens. Une quinzaine de minutes plus tard, nous arrivons enfin à destination.

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EIN GEV
Nous y arrivons en fin d’après midi, peu avant le coucher du soleil. Ein Gev est un kibboutz (voir article sur le désert du Negev). On se retrouve enfin au calme. En se promenant le long du lac, l’eau fraîche nous mouille les mollets, on se sent respirer et, enfin, reposés. On décide de profiter du coucher de soleil, les pieds dans le lac de Tibériade et le regard sur l’horizon.

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Le lendemain, c’est farniente. D’abord, car c’est samedi et que le samedi en Israël, le temps s’arrête, rien ne fonctionne. Nous sommes donc condamnés à rester sur place, au bord de l’eau, sous les palmiers, les pieds dans le lac ! Ensuite car nous avons envie de souffler un peu après une semaine de périple. Et pour se reposer, rien de mieux qu’une bonne baignade dans l’eau fraîche du lac et une petite promenade sur les hauteurs.
Nous marchons et grimpons pendant environ deux heures. Avec la chaleur, c’est un peu difficile mais la vue sur les collines et sur le lac est tout simplement magnifique.

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Le lendemain, dès l’aube, nous nous postons
sur le bord de la route à la sortie du kibboutz
et attendons patiemment le bus en direction de Jérusalem.
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Vous préférez quoi,
détente au bord du lac ou randonnée ?
Laissez vos commentaires et partagez !
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Toujours de bien belles images bien développées