Le cœur historique d’Istanbul : les incontournables

Istanbul est une ville unique qui ne ressemble à aucune autre. Elle est cosmopolite, vibrante, fascinante, tantôt ordonnée tantôt chaotique, multifacettes… et l’une des rares villes à être installées sur deux continents. Istanbul est le point de rencontre entre deux mondes, l’oriental et l’occidental ; deux continents : l’Europe et l’Asie. Mais Istanbul, à l’instar des grandes villes où il y a tant à voir, on commence toujours pas voir les sites incontournables. Imaginons des touristes venant pour la première fois à Paris, il y a de fortes chances qu’ils s’empressent de vouloir se rendre à la Tour Eiffel, au Louvre ou encore à Montmartre. Istanbul, c’est un peu pareil : quand on vient ici pour la première fois, on file voir ses monuments emblématiques. Alors, c’est quoi les incontournables d’Istanbul ?

La Mosquée Bleue, incontournable d’Istanbul.

Voici donc une sélection de ce qui me semble incontournable quand on fait sa première visite. Restons dans le centre historique pour aujourd’hui mais libre à toi de poursuivre ta découverte d’Istanbul avec une croisière sur le Bosphore, une découverte des magnifiques îles des Princes, une balade dans les quartiers pittoresques de la ville, soit côté européen, soit côté asiatique.

Lire aussi : City guide – Bien préparer son voyage à Istanbul

Que voir à Istanbul ?
Quels sont les incontournables ?

Concentrons nous aujourd’hui sur les incontournables d’Istanbul, dans le cœur historique de la ville. Je te laisserai ensuite parcourir les autres articles sur la ville pour découvrir plein d’autres idées de sites ou de quartiers à visiter pour rendre ton séjour stambouliote inoubliable.

SAINTE-SOPHIE : BASILIQUE AUX MILLE ET UNE VIES.

Commençons par ce qui est probablement le monument symbolique de la ville et, je crois, le monument le plus visité de Turquie : Sainte-Sophie. Destin bien singulier de ce monument hors du commun : une basilique devenue mosquée, puis musée, puis mosquée puis mi-mosquée mi-musée.

Fondée dès le 6ème siècle, Sainte-Sophie était la splendeur de l’Empire Byzantin tout comme elle fut un des joyaux de l’Empire Ottomans. Constantinople conquise, la basilique Sainte-Sophie, symbole de la ville et de l’Empire Byzantin, est transformée en mosquée en 1453 immédiatement après la prise de la ville. En 1934, Atatürk décide de « désaffecter le lieu de culte pour l’offrir à l’Humanité »

Ayasofya, reconnaissable entre toutes.

À l’intérieur, une explosion de lumière et de couleurs. Les coupoles couvertes de jaune, de calligraphie, de représentations bibliques, d’iconographie musulmane répondent aux lustres, aux mosaïques dorées et aux piliers en marbre.

Sainte-Sophie, dont le nom grec Haghia Sofia signifie sagesse de Dieu, est assurément un monument à voir au moins une fois dans sa vie. L’église devenue mosquée devenue musée agit comme un aimant et est le centre névralgique du tourisme à Istanbul et en Turquie.

Depuis 2020, Sainte-Sophie est retransformée en mosquée. L’entrée devient certes gratuite mais une partie des mosaïques visibles sont couvertes de draps blancs et, clairement, ce n’est plus du tout la même ambiance. J’avoue que j’aimais particulièrement ce côté « lieu universel » où les mosaïques représentant la Christ se tiennent à côté des noms d’Allah, de Mahomet ou des premiers califes. Il y avait dans ce lieu un petit quelque chose d’unique, une impression furtive que l’Humanité pouvait cohabiter en un seul lieu. Les photos de l’intérieur sont antérieures à 2020, ce qui explique qu’on ne voit pas les voiles blancs couvrant les mosaïques.

Courant 2023, le gouvernement turc annonce que Sainte-Sophie aura un statut hybride : mi-mosquée, mi-musée. Le site redevient donc payant. Seule la partie supérieure est ouverte aux touristes (pour voir notamment certaines mosaïques) et les guides y sont interdits.

Etant le monument le plus visité du pays, attends-toi à trouver une longue file pour l’accès au monument.

SULTANAHMET, LA MOSQUÉE BLEUE.

Elle est probablement la mosquée la plus visitée de Turquie et peut-être la plus spectaculaire et la plus belle. Construite au début du 17ème siècle, elle est sans aucun doute l’un des plus beaux témoins de l’excellence ottomane en matière d’architecture et d’ornementation des mosquées. Elle reprend les codes de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie, juste en face, avec son jeu de coupoles et ses dimensions.

Lire aussi : Les plus belles mosquées d’Istanbul

La coupole de la mosquée Sultanahmet.

Comme pour Sainte-Sophie, il y a généralement une longue file pour y rentrer. Mais pas de panique, à Sultanahmet, ça va relativement vite. Pour gagner du temps, veillez à prévoir de quoi couvrir les épaules et les jambes (hommes comme femmes) ainsi que la tête (pour les femmes).

À l’intérieur, les barrières en bois indiquent la délimitation entre l’espace de visite et l’espace de prière. Seuls les hommes sont autorisés à passer outre la barrière, mais il est fortement recommandé de rester derrière la barrière (qui laisse déjà admirer facilement toute la beauté du monument) et ne pas déranger les messieurs venus prier (c’est déjà assez bruyant comme ça).

L’intérieur, restauré récemment, est remarquable et on peut facilement y passer du temps. Le seul petit bémol que j’ajouterais, c’est qu’en tant que lieu de culte on s’attend à un lieu calme. Or, c’est un vrai brouhaha avec les groupes de touristes, les guides donnant les explications, les gens qui parlent etc… D’où l’importance de rester derrière la barrière et ne pas parler trop fort.

Entrée gratuite.
Non accessible pendant les heures de prières.

LE PALAIS DE TOPKAPI.

Restons dans les abords de deux monuments ci-dessus. Le Palais de Topkapı est le palais impérial, résidence des sultans ottomans jusqu’au 19ème siècle où ils emménagèrent le long du Bosphore dans le nouveau palais de Dolmabahçe. Situé juste derrière Sainte-Sophie, il est un monument incontournable de la ville car il abrite quelques petits joyaux.

Il faut s’attendre à y voir du monde alors, quand c’est possible, mieux vaut venir à l’ouverture, sur le temps de midi ou en fin d’après-midi. Pour moi, clairement, l’endroit qui est le plus spectaculaire, c’est le Harem. Le harem, c’était l’espace de vie des courtisanes, femmes et maîtresses du Sultan. Le lieu est une succession de salles et de passages, de cours ornées de mosaïques ou de salles aux coupoles somptueuses. L’accès au Harem nécessite l’achat d’un billet supplémentaire à l’entrée simple pour le Palais.

Outre le Harem, je conseille la visite des différents kiosques, de la salle du Conseil impérial, la salle du trône, la salle des reliques sacrées ou encore de flâner dans le jardin.

Aux abords du palais, il est possible de profiter des jardins et notamment du très joli parc de Gülhane, véritable havre de paix et de verdure au cœur du vieux Istanbul.

Avec Sainte-Sophie, le Palais de Topkapi est probablement le site dont le droit d’accès est le plus cher, surtout qu’il faut y ajouter le supplément pour l’accès au Harem. La plupart des sites touristiques de la ville ont des tarifs plutôt raisonnables, mais Topkapi est clairement très cher par rapport aux autres.

YEREBATAN SARNICI, UNE CITERNE BYZANTINE.

Elle est des monuments byzantins les plus impressionnants d’Istanbul. Construite vers 532 après JC, Yerebatan Sarnıcıla citerne enfouie sous terre » en turc) est une gigantesque citerne d’environ 78 000 m3 soutenue par pas moins de 336 colonnes en marbre, alimentée par les eaux transportées par l’Aqueduc de Valens (encore visible dans le quartier de Fatih : voir article sur les visites hors des sentiers battus du cœur historique d’Istanbul).

La Citerne Basilique, comme on l’appelle, se trouve à quelques pas de Sainte-Sophie, la mosquée Bleue et le Palais de Topkapi, il est donc envisageable de les visiter sur la même journée. Toutefois, il faut faire la queue pour accéder à chacun de ses monuments donc autant ne pas trop charger sa journée car elle sera déjà bien plaine avec ces différents sites.

KAPALI ÇARSI, LE GRAND BAZAR.

Le marché couvert d’Istanbul, c’est un peu la caverne d’Ali Baba. On y trouve tout, ou presque. Véritable ville dans la ville, il est l’un des plus grands marchés couverts du monde avec ses 65 rues, ses 3600 boutiques et ses presque 30 700 m2. Le site est certes très fréquenté par les touristes, il n’en reste pas moins un lieu où les locaux vont aussi acheter certains produits.

Dans les allées du Grand Bazar d’Istanbul

Pour bien profiter du lieu et s’imprégner de son ambiance, mieux vaut prendre son temps. Prendre le temps de regarder, de négocier, de discuter avec les commerçants (qui partageront volontiers un thé avec les voyageurs amicaux). Mon conseil est également de s’éloigner des « artères » principales du marché. la plupart des touristes restent sur les rues centrales mais il suffit parfois de faire quelques pas et de s’engouffrer dans les entrailles du marché pour y faire de vraies découvertes et de bonnes affaires.

Au centre du marché se trouve le Bedesten, sorte de bric à brac type antiquaire ou marché aux puces où on déniche des vieilleries et des objets vintages.

Si tu as l’âme d’un commerçant ou si tu as simplement envie de plonger dans un monde parallèle, tu peux facilement y passer plusieurs heures. Le marché couvert est donc l’endroit idéal pour flirter avec l’âme orientale d’Istanbul.

MISIR ÇARSISI, LE MARCHÉ AUX ÉPICES.

Le Bazar égyptien ou Marché aux épices, c’est un peu l’équivalent du marché couvert mais pour les épices. Il est encore l’un des principaux centres de commerce des épices à Istanbul et on y trouve tout ce qu’il faut pour ramener des souvenirs gourmands d’Istanbul.

Entrée du marché aux épices, à Eminönü.
Dans les allées du marché.

Nettement moins grand que le marché couvert, il reste tout de même le deuxième plus grand marché couvert de la ville. Ici aussi, il ne s’agit pas uniquement d’un lieu touristique vendant des produits hors de prix pour les visiteurs étrangers, le marché égyptien est avant tout un marché pour les locaux qui souhaitent y acheter leurs épices même si on peut en trouver ailleurs.

L’endroit idéal pour acheter des épices à ramener chez soi.
Une balade aux parfums enivrants d’Orient.

Quant aux visiteurs étrangers, ils sont ravis d’y dénicher des délices turcs : fruits secs, lokoums, baklavas et autres gâteaux. On peut même s’y fournir en thé et en infusions de toutes sortes. Si, au départ, le marché était réservé aux épices mais aussi aux fruits secs et aux lokoums, on y trouve désormais de plus en plus de boutiques non alimentaires : bijoux, artisanats etc.

LA MOSQUÉE SÜLEYMANIYE.

Elle est l’une des plus belles mosquées d’Istanbul, et une des plus visites de la ville. Construite par l’architecte impérial Sinan pour le sultan Soliman le Magnifique, la mosquée Süleymaniye jouit d’une situation remarquable, assise paisiblement au sommet de sa colline et dominant la péninsule historique. Elle est aussi l’une de mes préférées, j’aime notamment la couleur chaude et réconfortante de son imposante coupole. Une visite à ne pas manquer !

Coupole de la mosquée Süleymaniye.

Depuis le parvis et la jardin qui s’étendent devant la mosquée, une jolie vue se dégage sur la Corne d’Or, l’embouchure du Bosphore et les quartiers de Karaköy et Galata. J’aime particulièrement venir m’asseoir sur un des bancs des jardins et profiter du calme et, à l’heure du déjeuner, prendre place dans un des restaurants voisins et prendre la spécialité du coin : le kuru fasuliye, une préparation à base de haricots blancs et de sauce tomate. Un régal !

Ensuite, il ne reste plus qu’à se faufiler dans les petites ruelles qui bordent la mosquée pour poursuivre sa visite d’Istanbul.

UN TOUR À EMINÖNÜ :
YENI CAMI ET LE PONT DE GALATA.

J’ai un aveu à faire : quand je viens à Istanbul, je fuis au maximum le quartier de Sultanahmet, bien trop touristique à mon goût. Sur la péninsule historique, je lui préfère les quartier de Sirkeci et de Eminönü. Ils sont certes tout aussi fréquentés mais je les trouve déjà un peu plus authentiques. Il y a le marché aux épices mais aussi ce qui est peut-être ma mosquée préférée d’Istanbul : la Yeni Cami.

Mosquée dite « neuve » alors qu’elle date du 16ème siècle, elle abrite selon moi l’un des plus beaux intérieurs. Ses coupoles sont de toute beauté, remarquable de finesse et d’élégance.

Coupole de la Yeni Cami.
Elégance de la Yeni Cami.

Sinon, mon passe-temps favori à Eminönü, c’est bien évidemment de m’asseoir sur un banc et de regarder la ville s’affairer : les foules qui sortent des bateaux, les mouettes qui voltigent dans le ciel, les flots de la Corne d’Or qui viennent s’écraser sur le rivage, l’odeur des marrons chauds… tout ça avec vue sur la tour de Galata et le quartier de Karaköy.

Vue sur la Tour de Galata depuis Eminönü.

Une fois la pause terminée, on s’élance sur le pont de Galata, une véritable attraction en soi avec ses innombrables pêcheurs, alignés le long de la rambarde et jetant leurs cannes à pêche dans les eaux de la Corne d’Or. Endroit photogénique mais aussi l’occasion de discuter un peu avec les pêcheurs qui viennent souvent en famille. L’étage inférieur est occupé par des restaurants.

Ce n’est pas là qu’on trouve les meilleurs restaurants de poisson d’Istanbul, mais s’y promener est agréable, notamment pour le spectacle des poissons au bout des lignes remontés par les pêcheurs au-dessus.

Yeni Camii et le Pont de Galata.

D’ailleurs, quittons Eminönü en traversant le pont et partons voir cette tour de Galata de plus près, elle offre l’un des plus beaux panoramas de la ville.

LA TOUR DE GALATA.

Difficile de la manquer, depuis de nombreux endroits de la ville on ne voit qu’elle. Elle s’élance au sommet de la colline de Galata et répond aux fins minarets des mosquées. Vestige de la fortification de la colonie génoise de Galata qui faisait face à la Constantinople byzantine, elle est un des monuments emblématiques d’Istanbul, et grimper à son dernier étage pour admirer le panorama est un incontournable absolu.

La Tour de Galata.

De par sa situation idéale, la tour offre un panorama parfait sur Istanbul et une vue à 360 degrés. On y voit le Bosphore, les toits et les rues du district de Beyoglu, la Corne d’or et, bien entendu, la péninsule historique surmontée de beaux monuments (Sainte-Sophie, la mosquée Bleue, Süleymaniye, le palais de Topkapi entre autres) et les va-et-vient des bateaux aux embarcadères de Eminönü.

C’est mon point de vue préféré d’Istanbul.

Vue imprenable sur Istanbul et ses monuments historiques.

Si tous les moments sont propices à une petite montée (en ascenseur) pour admirer le paysage, j’avoue avoir une nette préférence pour la fin de journée afin d’y observer la lumière déclinante du jour, dans ses teintes dorées (la fameuse golden hour) et profiter du plus beau des couchers de soleil d’Istanbul. Mais attention, il risque d’y avoir la queue.

Golden Hour à Istanbul.

L’entrée est payante est le billet s’achète au pied de la tour, dans le petit wagon de tramway installé sur la place. Il faut donc faire la queue pour l’achat du billet ET pour entrée dans la tour. L’accès au sommet ne se fait, me semble-t-il, que par ascenseur. A l’avant-dernier étage se trouve un restaurant avec une vue tout aussi dégagée.

L’AVENUE ISTIKLAL ET LA PLACE TAKSIM

Laissons désormais la tour derrière nous. On emprunte une rue en forte pente bordée de boutiques en tout genre jusqu’à Şişhane. C’est là que débute l’une des plus célèbres rues d’Istanbul : l’avenue Istiklal. Longue de près d’1,5 kilomètre, elle est parcourue par pas moins de 3 millions de passants les weekends.

On y trouve de nombreux restaurants, des boutiques de vêtements, des consulats, des cafés mais aussi le fameux Lycée Galatasaray. Au bout de l’avenue, la Place Taksim est l’une des plus connues de la ville.

Istiklal Caddesi, une avenue incontournable.

Le long de l’avenue, j’aime particulièrement jeter un œil aux bâtiments. L’architecture y est principalement typique du 19ème siècle en Turquie : une architecture très largement inspirée des standards européens (le quartier, nommé alors Pera, était occupé par des étrangers – Grecs, Italiens, Français, Anglais notamment). L’avenue est aussi connue pour son tramway vintage rouge qui la sillonne de bout en bout.

Zone ultra vibrante et très animée, elle reste une visite incontournable quand on vient à Istanbul pour la première fois (et même quand on revient régulièrement) pour prendre le pouls de ville et pour son ambiance particulière.

Sur la place Taksim, directement à gauche en sortant de l’avenue Istiklal, tester le ıslak hamburger, un burger tout simple (pain, viande, sauce tomate) mais cuit… à la vapeur, d’où son nom : hamburger mouillé. Perso, je l’adore !

Après les incontournables, on visite quoi ?

Voici donc ce que je considère comme les visites à ne pas manquer, dans le centre historique, quand on vient la première fois à Istanbul. Mais Istanbul, ce n’est pas uniquement les zones de Sultanahmet et de Galata. N’hésite pas à t’éloigner du centre et partir voguer sur le Bosphore, à découvrir ses quartiers plus éloignés. Voici mes suggestions pour la suite de ton séjour.

CROISIÈRE SUR LE BOSPHORE.

Au départ de Eminönü ou Üsküdar, s’installer tranquillement à bord et naviguer entre deux continents en admirant les rives de ce détroit mythique : quartiers pittoresques, ports de pêche, palais ottomans, maisons bourgeoises, ponts gigantesques, forteresses du 15ème siècle… Tout y est.

Idéal pour voir Istanbul défiler depuis un bateau, voguant sur les eaux turquoises du Bosphore.

Lire aussi : Croisière sur le Bosphore

LE CENTRE HISTORIQUE
HORS DES SENTIERS BATTUS.

Même dans les zones touristiques, il reste des visites que les touristes fuient mais qui méritent, à mon sens, un petit détour : remparts byzantins, forteresse ottomane, mosquées majestueuses, quartiers pittoresques, gare de l’Orient Express, sublime église byzantine et encore tant d’autres choses.
Une manière de découvrir le cœur touristique d’Istanbul par des lieux encore méconnus.

Lire aussi : Le cœur d’Istanbul hors des sentiers battus

ÜSKÜDAR ET LE BOSPHORE
CÔTÉ ASIATIQUE.

Prendre le bateau et découvrir les charmes d’Üsküdar : son petit marché, ses mosquées ottomanes, ses boutiques gourmandes, sa promenade côtière… avant de remonter le Bosphore et flâner dans ses quartiers de charme. Une vraie plongée de l’âme authentique d’Istanbul. Coup de cœur pour les quartiers de Kuzguncuk et Çengelköy.

Lire aussi : Üsküdar et la rive asiatique du Bosphore
(article bientôt en ligne)

BEŞIKTAŞ ET LE BOSPHORE
CÔTÉ EUROPÉEN.

Partir du stade du célèbre club de football et explorer les charmes de la rive européenne du Bosphore avec ses quartiers pittoresques, ses palais ottomans (notamment le célèbre Dolmabahçe), ses anciennes forteresses au bord de l’eau, ses ports de pêche… Mega coup de cœur pour Arnavutköy qui reste un des mes endroits favoris à Istanbul.

Lire aussi : Beşiktaş et la rive européenne du Bosphore
(article bientôt en ligne)

DÉCOUVRIR LES ÎLES DES PRINCES.

Un de mes incontournables absolu d’Istanbul : un petit archipel au sud d’Istanbul, accessible tous les jours en bateau.

Les îles nous plongent immédiatement dans un temps passé avec ses vieilles maisons en bois, ses rues bordées d’arbres mais offrent également un cadre idéal pour s’éloigner de la foule du centre et faire de jolies balades panoramiques. Eviter le weekend mais à ne manquer sous aucun prétexte. Magnifique !

Lire aussi : Quelques jours sur les îles des Princes

Et plein d’autres choses encore !
Mais pour un début, c’est déjà pas mal.

Bonnes adresses :
Où manger ? Où dormir à Istanbul ?

Istanbul regorge d’adresses en tout genre pour rendre son séjour encore plus réussi. On y trouve plein de petits restaurants, pour tous les budgets, ainsi que des adresses de charme où poser ses valises. Voici une petite sélection de mes adresses préférées pour te régaler à Istanbul et quelques suggestions d’hôtels où loger.

OÙ MANGER DANS LE CENTRE D’ISTANBUL ?

Autant dire qu’il est impossible de regrouper toutes les bonnes adresses d’Istanbul, je vais partager ici mes préférées du moment.

VAN KAHVALTI EVI
Pour un vrai petit-déj turc

Si tu ne connais pas encore le kahvalti, le petit-déjeuner turc, il faut absolument que tu testes quand tu viens à Istanbul.
Salé et sucré, le petit-déjeuner turc est mon préféré au monde. Pas besoin de manger le midi après ça !

Defterdar Ykş. 52/A

MAHKEME LOKANTASI
Pour les mezzés délicieux

Pour changer des plats servis habituellement, ce restaurant proposent des mezzés différents mais tellement bon. A aller choisir directement au comptoir et à déguster avec du raki (boisson anisée et alcoolisée turque).

Perşembe Pazarı Cd. No:14

ALI OCAKBAŞI
Pour un bon repas avec vue

Dans le quartier de Karaköy, j’ai découvert récemment cette adresse qui propose de délicieuses grillades et de très bonnes salades. Le petit plus : une jolie vue sur la Corne d’Or et la skyline d’Istanbul tout en se régalant.

Grifin Han, Kardeşim Sk. No:45

MALABADI MANGAL EVİ
Pour sa cuisine turque savoureuse

Située dans une petite rue perpendiculaire à l’avenue Istiklal, cette adresse testée lors de mon dernier séjour est juste parfaite : idéal pour découvrir la gastronomie turque à travers ses plats emblématiques.

Orhan Adlı Apaydın Sk. No:3

Profiter d’Istanbul en toutes saisons.
OÙ DORMIR À ISTANBUL ?

Il y a plein de belles adresses à Istanbul, pour environ tous les budgets. À cause de l’inflation qui galope en Turquie depuis plusieurs années, les prix ont fortement augmenté. Là où on pouvait facilement trouver des quatre étoiles pour un prix très abordables, on a aujourd’hui des prix qui valent les tarifs des grandes capitales européennes. Mais il est heureusement toujours possible de trouver des établissements pour environ tous les fourchettes de prix.

Lors de mon dernier séjour, j’ai logé dans un bel hôtel à quelques pas de la tour de Galata et de l’avenue Istiklal : le De Camondo Pera Hotel. À chaque séjour, je teste de nouvelles adresses et celle-ci est celle que j’ai préférée à ce jour.

Dormir au De Camondo Pera.

Juste une remarque concernant les hôtels à Istanbul : de prime abord, les visiteurs ont tendance à souhaiter un hôtel du côté de Sultanahmet, au cœur du centre historique de la ville. La proximité des monuments historiques (palais et mosquées en tête) est un critère souvent déterminant. Toutefois, vu que c’est un quartier ultra touristique, les restaurants y sont chers et pas forcément de meilleure qualité qu’ailleurs et l’ambiance est plutôt morte en soirée.

Si tu souhaites sortir en soirée, profiter des restaurants et des bars, et être dans un quartier plus animé, il faut clairement privilégier les adresses du côté de Beyoglu (Karaköy, autour de Galata, entre Istiklal et le Bosphore…), il y aura tout autant de choix d’hôtels mais les restaurants seront plus authentiques et plus abordables.

Se déplacer dans le cœur d’Istanbul.

Balade à Istanbul.

Pour la partie historique de la ville, répartie entre le tiers oriental du district de Fatih (péninsule historique) et le sud du district de Beyoglu (autour de la tour de Galata jusqu’à Taksim), il est très facile de se déplacer à pied et de découvrir les ruelles et les monuments en marchant.

Les distances ne sont pas si grandes et c’est une manière de découvrir la ville et ses ambiances, de dénicher de petites adresses pour les repas ou encore quelques boutiques pour les achats.

Pour éviter de trop marcher, le tramway peut être une bonne option car il relie Beyazit et Karaköy via Eminönü. Avec le tramway, il est donc possible de rejoindre le Grand Bazar, la Citerne basilique, Sultanahmet (Sainte-Sophie, Topkapi et la Mosquée bleue), Eminönü (Yeni Camii, le marché aux épices, le pont de Galata) et de poursuivre jusqu’à Dolmabahçe.

Le bus est une bonne alternative à Istanbul mais uniquement quand vous êtes en dehors de la péninsule historique, que les bus ne font que contourner.

Pour les trajets en transports en commun, je vous recommande de vous munir de l’Istanbulkart, une carte de transports rechargeable qui s’avère bien pratique.

Notre petite balade à Istanbul s’arrête ici,
j’espère que l’articule t’a plu et inspiré.
Pour plus de suggestions, n’hésite pas à consulter la rubrique Turquie du blog
et à aller jeter un œil à mes autres articles sur Istanbul.
C’est par ici : Découvrir Istanbul

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Pas encore de commentaires

  1. Génial ton article, on découvre des facettes de la ville qu’on ne soupçonnait pas comme les quartiers de Arnavutköy, Çengelköy & Kuzguncuk avec ces superbes maisons de couleurs et de bois!!! 🙂

  2. Tes photos sont sublimes ! Elles me replongent avec plaisir dans mes souvenirs d’Istanbul, que ton texte éclaircit peu à peu. Je retrouve les noms des quartiers que nous avons visités, leur ambiance particulière, leur identité. Merci pour ce joli partage 🙂 Tu m’as fait découvrir des endroits que je ne connaissais pas, j’ai maintenant une raison de plus pour mourrir d’envie d’y retourner !

    Mon endroit préféré : postée entre Sainte Sophie et la Mosquée Bleue, avec l’effervescence de fin de journée autour de moi. Ou bien dans ce petit café aux tables installées sur le bord de la chaussée, devant la Petite Sainte Sophie.

    • Merci pour ton commentaire, c’est adorable 🙂
      La petite sainte Sophie est un endroit vraiment agréable en effet, dans un quartier vraiment mignon.
      C’est peut être le moment de songer à y retourner 🙂

  3. Bonjour! Super article!! 👌je suis actuellement à Beyoğlu pour 1 semaine, culinairement parlant j’ai peur de louper qqch.. durum et autre kebab ok sa c’est fait mais me conseillez vous certaines adresses ou on peux bien manger (typique turc , se régaler en prenant le temps, pas un repas sur le pouce)? Vous qui connaissez si bien la ville jairao beaucoup aimer qq conseils 😀

    • Bonjour,
      Pour moi, quand on veut manger turc il faut d’abord commencer par le petit déjeuner turc, un régal ! À Beyoglu, il y a le Van Kahvalti Evi entre autres. Sinon, il faut tester les lahmacun, les pide, les böreks. Etant donné que ce sont des mets traditionnels et typiques de Turquie, on peut les trouver un peu partout, je crois que à Köşkeroğlu (à Karaköy) ils en proposent et de mémoire ils étaient bons 🙂

  4. Bonjour, merci pour toutes ces infos, c’est génial! J’envisage d’emmener mon mari en voyage surprise à Istanbul piur ses 40 ans et je me pose 2 questions : est ce que sur 4 jours ça peut marcher ou vraiment trop court pour s’imprégner de la ville?
    Et aussi : est ce que janvier est vraiment un mois que tu déconseillerais ? Nous n’avons pas peur du froid mais plutot de la pluie 🙂
    Merci pour tes conseils !
    Magali

    • Avec Istanbul à cette période, tu peux avoir de belles journées (fraîches mais ensoleillées) ou avoir pluie et/ou neige). En fait on sait jamais vraiment à quoi s’attendre ^^
      4 jours oui c’est déjà bien. Regarde aussi mes autres articles sur la ville pour sélectionner ce qui vous intéresserait le plus. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas 🙂

  5. Et oui, tout à fait d’accord, Istanbul a quelque chose de spécial qui ne s’explique pas. Il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser et l’aimer… Mais vraiment moi, Istanbul me rend maboule ! 😍 Et désormais dès que je veux m’échapper de la trop sérieuse Ankara, je file le week-end à Istanbul… Même si j’adore la rive asiatique et particulièrement Beykoz, j’avoue qu’Arnavutköy et Sarıyer me plaisent aussi beaucoup.
    Superbe article, merci ! 😉

  6. Merci pour ces articles et superbes photos.
    Pour moi, Istanbul est la Ville des Villes ( ma page Facebook ).
    J’y ai séjourné d’octobre 1975 à juillet 1977 et j’y suis retourné maintes fois. Maintenant, la dictature m’en éloigne !
    D’autres mosquées à visiter : Rustempaşa Camii près du Bazar égyptien et surtout Şakirin Camii à Üsküdar, inaugurée en 2009, sans oublier Takkeci Camii, tout près de Top Kapı, la porte du canon, le long des murailles terrestres ( y être au moment de la prière ).
    En avril, ne pas manquer le festival de la tulipe, surtout au Parc d’Emirgan.

  7. Sono stata a Istanbul circa 10 anni fa e mi sono innamorata di questa città, vorrei ritornarci. Le descrizioni e le foto molto belle ( scusate, so leggere e capire la lingua francese ma non so scriverla).

    • Ciao Cristina,
      Grazie per il tuo messaggio. Sono felice di sapere che ti è piacciuto questo articolo. Capisco e scrivo un po’ d’italiano, lingua che mi piace tanto 😊
      Buona giornata !

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